dimanche 5 février 2012

Being Human 3


*... et parce que la 4e saison débute ce soir-même !*



Après avoir vu, apprécié et présenté les 2 premières saisons de Being Human (article ici), voilà longtemps que je m'étais promis de regarder d'une traite (quand elle serait achevée, donc) la 3e saison de cette série britannique au ton et au style si particuliers... C'est enfin chose faite !

Alors autant le dire tout de suite : si les deux premières saisons s'étaient révélées touchantes, enthousiasmantes et laissaient dans l'attente des nouveaux développement de l'histoire et de l'évolution des personnages, cette 3e saison, quant à elle, a comme un goût amer.
Pourtant, on retrouve avec grand plaisir toutes les caractéristiques qui avaient fait que l'on s'était attaché à cette histoire.



LES BONNES CHOSES :
  • Toujours aussi touchants, les acteurs incarnent des personnages qui ne laissent pas insensible. L'évolution de leurs relations intrigue.

*_*'

_ D'abord, il est certain que si l'on apprécie Being Human, c'est en grande partie grâce au personnage du vampire Mitchell (faut pas se mentir, et c'est d'autant plus douloureux, snif...). On aime sa sensibilité, son déchirement et sa force sombre. On aime le voir, dès le début de cette 3e saison (épisode 1), pénétrer sans hésitation dans le royaume de la mort avec la ferme intention d'en ramener Annie. Il n'hésite pas à affronter ses démons pour sauver son amie. On aime donc sa loyauté et son courage... ce sont le genre de qualités qui font les héros (re-snif).

_ Mais c'est aussi, bien sûr, l'histoire d'un trio d'amis. D'une merveilleuse amitié. Exceptionnelle par nature : celle d'un vampire, d'un loup-garou et d'un fantôme. Après avoir été séparés, les voilà à nouveau réunis, et on se réjouit avec eux.



_ Toujours aussi drôle, adorable et simple, le personnage de George continue d'attirer la sympathie.


De la satisfaction des besoins naturels

Le couple à la fois solide (par leur harmonie et les valeurs qu'ils ont en commun) et meurtri (par la malédiction qui est la leur) qu'il forme avec Nina est, d'une certaine manière, l'enjeu central de cette saison. Nina est, quant à elle, un personnage très fort, que j'apprécie beaucoup. Elle et George se montrent particulièrement émouvants dans une scène de l'épisode 3, lorsque Nina apprend à son compagnon qu'elle est enceinte.



Le fait qu'ils s'apprêtent à fonder une famille est un bonheur teinté d'angoisse, car personne ne sait ce qu'il va advenir de l'enfant, apparemment conçu pendant la transformation des deux loups-garous. Va-t-il survivre aux transformations de sa mère ? Le bébé sera-t-il un monstre ? Comment va se dérouler la grossesse ? (en accéléré, de toute évidence, exactement comme dans le tome 4 de la saga de S. M. !... Les êtres surnaturels doivent-il donc tous avoir une gestation expéditive ?) ? Ce sont principalement ces questions sans réponse qui font attendre la saison 4.

_ L'arrivée de nouveaux personnages qui intriguent, ou que l'on adore d'emblée, ouvre également de nouvelles perspectives. Dans le 4e épisode, par exemple, on découvre les McNair, un père et son fils (un lourd secret pèse sur leur relation) qui sont eux aussi des loups-garous. Thomas, le fils, est irrésistible de maladresse (enfin, quand il ne s'agit pas de se battre...)
Quant au père, c'est un vrai dur. Et un chasseur de vampires...


Oui, mesdames et messieurs, ceci est bien un collier de canines

_ Car les méchants sont particulièrement à l'honneur, dans cette nouvelle saison... et il faut bien reconnaître que l'on apprécie certaines satisfactions qui vont avec. ^^
L'effroyable Herrick est de retour (épisode 5), ressuscité par deux acolytes (Cara et Daisy) qui n'ont pas hésité à se saigner aux quatre veines (c'est le cas de le dire !) pour lui.


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Il est néanmoins amnésique, a oublié qu'il est un vampire, et demeure un certain temps un fragile vieil homme, faux gentil, vrai serpent manipulateur, d'autant plus angoissant qu'il a des airs de petit garçon perdu... ou encore d'Hannibal Lecter !


La chemise seule suffit déjà à épouvanter

Insidieusement, il les monte les uns contre les autres. On peut vraiment saluer la performance de l'acteur, Jason Watkins, la meilleure de la série, à mon avis.
Son retour donne lieu à des réminiscences du passé de Mitchell en sa compagnie...



... obscure période qui hante le beau vampire. A cause des scrupules de Nina auxquels George adhère (la nouille !), Mitchell se retrouve dans l'impossibilité de se débarrasser d'Herrick (une seconde fois -la bonne, on pourrait l'espérer !- après avoir cru que George lui avait réglé son compte), alors qu'il est pour un moment à sa merci. Mitchell, pour sa part, est bien persuadé du danger potentiel que représente Herrick, mais ses amis l'obligent à se contenir. Malheureusement, sa conviction se révèlera fondée et, trop tard, chacun l'apprendra à ses dépens.
Mais... quel plaisir de retrouver Herrick, en définitive ! Un vrai méchant (de chez méchant). Encore plus cruel, encore plus ingrat et abominable. On lui doit un grand moment de réjouissances (épisode 7) lorsqu'il nous débarrasse enfin de la jeune policière fouineuse qui contribue à l'arrestation de Mitchell. Un grand ouf de soulagement ! *sourire avec les dents*
Surtout que c'est lui qui, encore une fois, règle (à sa manière, très contestable, certes) les problèmes. Il sort Mitchell de prison, efface les traces comme à son habitude, et... son protégé lui rend immédiatement la monnaie de sa pièce (à sa manière, pas si contestable, vu les circonstances...). Il fallait s'y attendre. *RIP*


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  • Ironie du sort, cynisme des personnages et des situations... on continue à apprécier la série Being Human pour son ton décalé et certains thèmes parfois "osés" qu'elle n'hésite pas à aborder.
L'humour anglais, que l'on aime tant, est aussi toujours bien là. A titre de simple exemple, la "petite famille" s'est désormais -après Bristol- installée à « Honolulu Heights B&B » (lol), Cardiff, Wales. ^^
L'épisode 2 nous présente un vampire adolescent et illustre l'idée que les vampires sont des êtres déviants.


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Certains éléments -ou images- très crus et réalistes (S/M, etc.) amusent et choquent à la fois. Et elles n'ont pas la sensualité de True Blood... -_-'
Le réalisme que l'on trouve dans cette série est parfois très moche (si si), mais aussi particulièrement vrai. L'épisode 3 est assez dérangeant, tout en étant réellement insolite et stupéfiant : une zombie en pleine décomposition s'attire l'affection d'Annie et de Nina tandis que Mitchell se trouve face à un copycat collant. Ajoutez à ça l'annonce de l'arrrivée prochaine du bébé loup-garou... que de péripéties !
D'autre part, on découvre avec effroi la cruauté et le plaisir sadique des vampires qui capturent des loups-garous afin d'organiser des combats : un lycanthrope en phase de pleine lune face à un humain armé, et que le meilleur gagne !



Plus légèrement, on repère aussi un sympathique humour "de référence" : malgré la lourdeur du personnage d'Annie qui assiste la jeune policière dans son enquête, on apprécie beaucoup le clin d'oeil qu'offre l'épisode 6 dans lequel le père de George met en scène sa propre mort.


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L'acteur qui l'incarne n'est autre qu'un des acteurs de Quatre Mariages et un Enterrement, les scénaristes ayant même poussé l'analogie jusqu'à citer, au début, le poème de W. H. Auden lu dans le célèbre film !
  • Enfin, on poursuit dans cette saison la réflexion très pertinente et originale concernant la monstruosité qui fait tout l'intérêt de cette série. La vraie question étant toujours : être humain, c'est quoi au juste ?
Dès le premier épisode, on assiste à de longues discussions concernant la morale, ce qui est vraiment inhabituel dans les séries « divertissantes » fantastiques que l'on peut croiser sur les petits (et les grands) écrans. Certains pourraient les juger pénibles, mais elles ont le mérite de poser les vraies questions et de montrer que tout n’est pas juste facile dans ces univers où le surnaturel existe.
Mitchell explique qu'il se considère comme un animal. On lui oppose que l’humanité est une attitude. Il faut simplement se contraindre à l'adopter.
Un peu plus tard, il assure lui-même au jeune vampire qu'il rencontre que s’entourer de gens meilleurs que soi aide à mieux parvenir à se contrôler, parce que lorsqu’on agit mal il faut affronter leur déception et cela rend plus sincère et plus vrai.
Mais le malaise règne, car Mitchell se trouve dans l'impossibilité d’avouer ce qu’il a fait à la fin de la saison 2. Annie, dans un bel élan d'abnégation romantique (qui ne durera pas) lui dit que peu importe ce dont il s'agit, c’est du passé, et qu’elle l’aime pour ce qu’elle connaît de lui...
D'autres réflexions, dans l'épisode 5, portent sur le meurtre, à la fois inévitable et insupportable pour les êtres surnaturels. Ils sont des assassins malgré eux, et c'est ce qui constitue leur véritable torture. On assiste à une dispute douloureuse entre George et Mitchell à propos du pardon qui fait, justement, partie des valeurs humaines. A méditer !
Dans l'épisode 7, on note d'autres remarques très intelligentes sur les notions du mal et du courage, et comment, à certains moments, comme en temps de guerre par exemple, s'opère un déplacement des valeurs.
Le dernier épisode a même un petit air de Crime et Châtiment, puisque Annie tente de faire accepter à Mitchell qu'il doit payer volontairement pour ses fautes, et que s'il n'obtient pas pour autant le pardon, au moins contribuera-t-il à ce justice soit faite.
Cette série aborde aussi le thème très intéressant de la vengeance de manière à faire la démonstration de sa vanité : Annie explique à Lia (l'esprit d'une des victimes de Mitchell) que la vengeance et la douleur ne sont pas des choses dont il faut s’enivrer.
Being Human est une des rares séries à accorder autant d'importance à une réflexion morale en profondeur. On ne peut que lui en être reconnaissant !
Finalement, on s'attriste de voir que George, fou de douleur, en arrive à rejeter Mitchell, malgré tout ce qu'il a enduré et l'amitié sincère qu'il lui porte. Ce qui amène la saison à s'achever sur une tragédie, qui se veut une résolution autant qu'une libération : Mitchell assure être devenu humain grâce à ses amis et en étant finalement parvenu à accepter qu'il doit disparaître.... *niveau d'adhésion du public : faible*.





LES MAUVAISES :

Certains choix ont été opérés -de force, c'est une évidence- qui gâchent de nombreux aspects de l'histoire.
Aidan Turner, l'acteur qui incarne le vampire John Mitchell, ayant décidé de ne pas poursuivre la série (FATALE ERREUR, Aidan !!! *blâme*), il a fallu forcer l'histoire à évoluer d'une manière qui prenne en compte cette contrainte. Et donc, forcément, les développements et les résolutions arrêtés manquent de naturel, si ce n'est de logique... mais les échappatoires du scénario comportent néanmoins, et par moments, de jolies nuances.
  • Pour commencer, une relation amoureuse bancale s'établit entre Mitchell et Annie.


On est d'abord foncièrement contre : pourquoi l'amour ne pourrait-il pas demeurer amical ? Une amitié ne peut-elle pas être sincère, solide et profonde ? Peut-être même plus indéfectible qu'une relation amoureuse ? Faut-il obligatoirement la faire déboucher sur la formation d'un couple ? Le fait est, qu'en plus, les personnages ne s'accordent vraiment pas "sensuellement parlant" (leur relation ne peut pas être "normale" puisque la seule chose qui motive Mitchell est le sang)...
Au fur et à mesure de l'évolution de cette relation, au demeurant touchante, on n'y croit donc qu'à moitié... et puis, finalement, on se dit "pourquoi pas ?..." Surtout lorsqu'on saisit l'incompatibilité totale de nature qui sépare le vampire du fantôme. Alors oui, cet amour-là est peut-être, justement, un vrai et grand Amour. Finalement, Mitchell déclare qu'Annie aura été son plus bel amour, et on l'accepte, car il est tragique, impossible, et qu'il est l'emblème de leurs étranges destins à tous deux.


  • Mais si seulement... Annie n'était pas aussi insupportable ! Dans les deux premières saisons, le personnage, malgré sa maladresse, avait su séduire par son bon coeur et son caractère positif. Mais ici... force est de constater que sa stupidité est, parfois, franchement intolérable. La preuve que le cœur, sans le cerveau, c’est aussi un échec. Il n'y a guère que Cara (l'âme damnée de Herrick) pour lui voler la médaille dans la catégorie du personnage le plus exaspérant de l'histoire. On la battrait. Elle est la cause de graves problèmes pour ses amis. De quoi lui tenir définitivement rigueur ? Eh bien non, encore une fois (mais avec une massive bonne dose d'indulgence), on lui pardonne, parce qu'elle est fidèle à elle-même : elle ne peut pas être autre chose que ce qu'elle est, mais elle l'est avec la plus grande sincérité et les meilleurs sentiments du monde. Aussi, son personnage mérite une sorte de respect, comme nous en méritons tous, dans la réalité, malgré nos défauts et nos limites propres.
Car il ne faut pas perdre de vue qu'une des grandes caractéristiques de cette série (et c'est sans doute ce qui fait qu'on l'apprécie ou non, d'ailleurs) est le réalisme dans le fantastique. Ici, les êtres surnaturels n'ont rien d'idéal : pas de beauté fascinante, d'intelligence surhumaine ou de puissance illimitée. C'est un univers en demi-teintes, dans les "gris britanniques" pourrait-on dire, qu'il faut accepter -loin du glamour et du rêve- si l'on ne veut pas passer à côté de tout ce que cette série comporte, au demeurant, d'intéressant et d'original.
  • Enfin, pour terminer le passage des doléances, je reviens sur la plus énorme déception de la saison, forcément (si on ne l'avait pas déjà bien compris), celle du moment de la disparition finale (et inévitable) du personnage de John Mitchell *Regrets éternels*, aussi aberrante que maladroite et forcée. Trop de bons sentiments. Trop de pathétique (10 min de larmes et de oui, non, tue-moi, mais je t’aime, etc.) N'aurait-il pas été possible d'envisager tout simplement que Mitchell... parte ? Genre, avec les anciens quoi... ! N'étaient-ils pas venus le chercher tout exprès, d'ailleurs ? L'espoir et l'attente d'un possible retour aurait satisfait les fans. Amplement ! (oui, quand on est fan, on sait se satisfaire d'une simple attente ^^)... Eh bien non.
Alors je ne peux qu'affirmer que réduire Mitchell, que l'on a tant aimé, à un petit tas de cendres, c'est tout simplement... un scandale. Et Being Human sans Mitchell, ce ne sera plus jamais vraiment Being Human.


+ 1



NO FUTURE ?

Néanmoins, faut-il renoncer à regarder Being Human à l'avenir et enterrer la série avant même qu'elle ne soit définitivement éteinte ? (comme il arrive malheureusement que cela se produise parfois pour certaines dont l'évolution décourage les spectateurs ou qui n'ont jamais vraiment réussi à capter un public suffisant -ce qui n'est cependant pas, il faut le souligner, un critère de qualité : on se souviendra de la merveilleuse Pushing Daisies, prématurément arrêtée, de manière totalement imméritée !)
Une saison 4 de 8 nouveaux épisodes étant d'ores et déjà engagée... *bis* : à partir de ce soir, BBC 3, 9 PM !, voilà d'ailleurs le trailer :


... j'envisage, pour ma part, et malgré mes déceptions récentes, d'y jeter un oeil (pour commencer) en temps voulu. Ne serait-ce que pour savoir :
  • comment les scénaristes vont s'y prendre pour se tirer de ce mauvais pas *challenge* (et les défis d'auteurs, ça m'intéresse)
  • ensuite, parce que les personnages de Georges et Nina sont suffisamment forts et émouvants (malgré la faiblesse de George dans cette 3e saison, certes, due à son attachement pour Nina... oui, bon, ça va, on peut lui pardonner aussi) pour que l'on ait envie de savoir ce qu'ils vont bien pouvoir devenir, et SURTOUT ce que va donner leur... bébé-garou en préparation... héhé... Après Renesmée Cullen, le nourrisson avec des crocs, voilà le nouveau-né griffu et velu ? Les paris sont ouverts ! A mon avis, il sera juste... humain. Qui dit mieux ?
  • On nous annonce également la venue d'un nouveau vampire, Hal. A voir... On peut le découvrir déjà à travers sa présentation vidéo :
  • Je suis aussi particulièrement intriguée par les personnages des "anciens" qui ont fait leur apparition dans la 3e saison (un élément vraiment positif... mais oui, il y en a !), et notamment par celui d'Edgar Wyndham, dont j'ai beaucoup apprécié l'humour (noir).

Yeepee !
  • Enfin, il est certain que l'introduction du nouveau personnage de Thomas McNair, le jeune loup-garou sauvage et candide, particulièrement réussi (un vrai plaisir de la saison 3, il est aussi brut qu'efficace), et vraiment bien interprété par Michael Socha, en poussera plus d'une à s'intéresser à la suite des aventures de la Confrérie de l'Etrange !

Puppy eyes


Et il sculpte aussi des petites statuettes en bois (c'est un artiste... comme tous les garous, c'est bien connu ! ^^)

Tant que j'y suis, voici son prequel pour la saison 4 :




BEING AMERICAN :

J'ajouterai, pour finir, un petit mot à propos du remake US dont j'ai visionné quelques épisodes, lorsque je me suis retrouvée fort dépourvue à la fin de cette triste saison 3.


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Ma première surprise a été qu'ils ont gardé exactement la même introduction. En même temps, celle de la version UK étant tout simplement géniale, comment faire autrement ? On peut alors se poser légitimement la question : pourquoi faire une "adaptation" et ne pas tout simplement diffuser la série originale ? J'imagine que la réponse à cette interrogation est surtout de nature financière, mais on pourrait aussi tenter de lui trouver une autre justification : ces personnages devant être par définition "the boys/girl next door" (vos voisins potentiels), il est peut-être plus légitime d'en faire des Bostoniens (hello Henry James !) pour qu'un public américain y croie davantage. Enfin... une explication qui ne prouve surtout que ma bienveillance. ^^ De plus, on s'était attaché au côté vraiment "cheap"/pauvre de la série britannique comme à une vraie originalité parmi toutes les séries traitant de fantastique (un peu comme si Ken Loach avait décidé de verser dans le surnaturel soudain), et il apparaissait en outre comme une forme de cohérence avec le sujet abordé (être juste humain). Mais bon, la vraie raison à cette nouvelle version made in US est certainement ailleurs...
On s'amusera donc de découvrir les changements survenus : George est devenu Josh, John (Mitchell) se prénomme désormais Ian Daniel (mais il est surnommé "Aidan" en clin d'oeil à l'acteur anglais !), et Annie devient Sally. Mouais. Pourquoi pas. Herrick, quant à lui, est à présent Bishop. Surprise de taille, cette fois-ci, et plutôt bonne : il est incarné par l'acteur (Mark Pellegrino) qui interprétait le Lucifer de Supernatural ! Il faut dire que quand on se spécialise dans les rôles de grands méchants... ça colle un peu à la peau.
Ils ont aussi gardé les vêtements caractéristiques d’Annie, et son teint métissé *pratique pour respecter le quota "personnes d'origine afro-américaine"*, le cuir de Mitchell (un must), le judaïsme de George *re-respect du quota "diversité religieuse -ou soutien à Israël ?"*, mais... il a à présent une sœur lesbienne *rere-quotas "minorités sexuelles" oblige* ! lolilol
Bref. On regrettretera peut-être un peu au début que le vampire ait un physique assez bizarre, comme une sorte d'hybride improbable entre la créature de Frankestein et un beau gosse (oui, j'exagère un tantinet). Le loup-garou est cynique et maladroit, assez similaire au personnage de George, mais pas encore émouvant. Le fantôme, elle, explique qu'elle faisait des études… voyons si cela lui donnera, à la longue, plus de jugeotte que son homonyme british !...
La série US se laisse regarder, sans vraiment se démarquer de la version originale pourtant. On pourra toutefois apprécier les occasions de faire des comparaisons et de chercher les raisons des petites modifications opérées çà et là.

Ici, le début :


Et, forcément, dès le premier épisode, on ne peut s'empêcher de sourire en remarquant une référence à... Twilight, dans les 20 minutes !

; ))

13 commentaires:

  1. Et bien moi je n'ai jamais regardé la version british mais j'ai dévoré la us en fin d'année étant donné que tous les épisodes étaient disponibles. Et bizarrement, ce que tu dis sur la versions anglaise va aussi pour l'américaine. Il y a un aspect anti-glamour qui rend ce monde fantastique à la fois plus cruel et plus réel. On n'hésite pas à aborder des thèmes tels que l'enfant changé en vampire et tué pour son bien et surtout celui des humains. Par contre, j'ai l'impression que les choses vont plus vite dans la version us. Par exemple, loup met enceinte sa copine en fin de saison 1. Sauf qu'il n'était pas à proprement changé en loup, il était limite on va dire. Et c'est après qu'il griffe sa copine et lui donne donc la fameuse malédiction. Je viens tout juste de commencer la saison 2. J'ai aussi l'impression qu'il y a moins de personnages secondaires, peut-être de nouveaux arriveront dans la saison 2... Et enfin, j'apprécie que les acteurs ne soient pas des gravures de mode, ça rejoint bien ton idée girl/boy next door.
    J'avais pensé faire un article sur la série, mais comme beaucoup d'autres il est en "attente".

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    1. Je n'aurais pas pensé que c'était le genre de série que tu te serais mise à regarder. Pourquoi la version US plutôt que la UK ? Juste parce qu'elle était disponible plus facilement ? Je suis d'accord avec toi : j'ai aussi remarqué que la version américaine va beaucoup plus vite (ne serait-ce que dans les 2 premiers épisodes, c'est presque toute la première saison anglaise). C'est un peu dommage, je trouve, cela ne laisse pas se développer "naturellement" la profondeur, la complexité et les liens entre les personnages. Mais, à l'occasion, je regarderai sans doute la suite, ne serait-ce que pour comparer. Ce que tu expliques concernant la modification du scénario au sujet de la conception de l'enfant loup-garou a son intérêt : je pensais que l'enfant ayant été conçu "normalement" (on va dire), que ce soit par des humains ou des l-g, il se pouvait que cela n'ait pas d'influence sur sa nature, qu'il soit comme "protégé" -effectivement, on ne "devient" habituellement l-g qu'après avoir été "contaminé"... mais si la copine est griffée après le début de sa grossesse, ça change tout ! Est-ce que le foetus se transforme lui aussi à chaque pleine lune ???... euh... *vision d'horreur* lol
      Moi aussi j'aime bien cette idée, voulue par le sujet-même de l'histoire je pense, de personnages/acteur au physique un peu plus "commun". Quoique j'aie eu assez de mal à me faire à la tête du vampire... la faute au charme d'Aidan Turner (version UK), certainement. ^^
      Je serais ravie de lire ton article (et d'ajouter un lien vers lui ici) si tu en fais un ! Du coup, je vais peut-être me presser davantage pour regarder la suite, histoire de vraiment connaître le sujet. J'ai du mal à imaginer que tu aies tant d'articles "en attente"... tu publies déjà si régulièrement *admiration* ! Moi, il me faut des semaines avant de me décider, de collecter des illustrations, et de rédiger quelque chose... (-_-'

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  2. En fait j'ai regardé la série un peu par hasard. La saison était disponible sur un site et je me suis lancée.
    Finalement, le fait de rentrer tout de suite dans l'intrigue c'est plutôt bien. On accroche plus vite ! Le vampire a toujours son image torturée, mais en même temps, comment ne pas finir dépressif lorsqu'on est drogué au sang et qu'on ne peut s'attacher à personne conscient qu'ils mourront un jour... J'ai beaucoup aimé le loup, pas du tout le playboy habituel mais plutôt timide et drôle à sa façon. Quant au fantôme, je ne sais pas si la version uk a travaillé l'intrigue de sa mort mais j'ai trouvé cela très intéressant dans la version us.
    J'ai apprécié qu'on traite leur histoire de façon dramatique. Dernièrement on a trop confondu loup garou et vampire avec "trop chouette ils ont des pouvoirs magique". Cette série remet en avant l'idée que ce sont avant tout des malédictions. Et donc, qu'elle nous apporte plus de mal que de bien (si tant est qu'il y ait des bon cotés). Du coup, je vois cette série comme un vrai programme pour adulte. Pas de bling bling, pas de paillettes au soleil ni de relation amoureuse transcendante. Et finalement, tout en étant très noirs ce coté "pas de chichi" les rends plus proches de nous...

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    1. Oui, pour ce qui est du fantôme, la découverte progressive de ce qui a causé réellement sa mort est certainement un des éléments les plus réussis de l'intrigue de la 1ère saison dans la série britannique aussi.
      Si tu apprécies le loup-garou version US, tu devrais adorer George ! Il est tellement chou qu'on en arrive à trouver émouvantes ses oreilles décollées...

      Sinon -comment dire sans toujours me répéter... ?... euh, non, j'y arrive pas- je suis complètement d'accord avec toi pour ce qui est de l'intérêt d'avoir voulu, ou osé !, tenter une série plus "réaliste" ou "anti-glam/idéal" avec des créatures fantastiques. C'est presque... rafraichissant. Ce que je veux dire, c'est que retrouver une certaine "morale" -des valeurs, de vraies bases bon sang ! (lol)- comme l'idée qu'être vampire ou loup-garou est avant tout une malédiction, quelque chose qui gâche l'existence, eh ben ça fait du bien. Ça recadre, ça réaligne (les chakras), ça apaise. *ceci serait-il une forme d'apologie du manichéisme ?* Parce que sinon, on est un peu perdu, en fait... on ne sait plus ce qui est bien, ce qui est mal... quoi désirer, quoi choisir, quoi combattre. Oui, je pense que, de temps en temps, en revenir aux "archétypes" peut aussi avoir du bon. Et c'est ce que fait cette série.
      D'ailleurs, il est aussi vrai qu'elle s'intéresse presque davantage, du coup, à la nature humaine, puisqu'elle pose sans cesse la question de savoir ce qu'elle est, de la définir, de la vivre, la comprendre, etc. On s'aperçoit que certains hommes sont parfois moins humains que les monstres (oui, le thème de la créature de Frankenstein, ou d'Elephant Man, n'est pas loin...), ce qui est vraiment très intéressant. Ce n'est pas parce qu'on est un être humain que l'on va forcément toujours savoir faire preuve d'"humanité". C'est un travail, une lutte, un choix, de chaque instant. Il y a parfois des échecs, parfois des réussites... J'aime beaucoup cette réflexion.

      Enfin, je me demande bien comment la disparition de Mitchell va (a été ?) être adaptée version US. Peut-être est-ce le moment où les deux séries vont réellement commencer à se différencier (comme TVD ou True Blood prennent d'énormes libertés avec les romans dont ils sont issus) ?

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  3. "revenir aux "archétypes" peut aussi avoir du bon" : EXACTEMENT !

    J'ai grandi avec l'image de Dracula et Nosferatu, et donc l'idée que les vampires étaient de méchantes créatures lol. Quant au loup, j'ai été traumatisée par Jack Nicholson dans "Wolf". Il n'y a pas très longtemps, je lisais sur internet des réponses à la question : "Pensez-vous que les vampires existent ?" et beaucoup sans forcément dire "oui ils existent" annonçaient clairement qu'elles espéraient... Je ne sais pas trop quoi penser de tout ça...

    Tien, au fait, t'es-tu remise à TVD ? Personnellement, je n'y arrive pas... Une part de moi à envie et l'autre trouve mieux à faire. Surtout que je suis récemment tombée sur une vidéo par pur hasard, intitulée "Damon & Elena kiss, season 3". Pfffff

    Je préfère OUAT. Ma nouvelle dope !!!

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    1. Je pense que c'est une totale erreur d'interprétation, et qu'elle n'est pas bonne du tout. La figure du vampire représente l'idée d'une existence physique éternelle -un refus de la mort- (une aspiration/angoisse de l'être humain), mais elle a toujours voulu montrer aussi (comme une moralité) que ce fantasme est par essence négatif, mortifère et monstrueux. Car il n'est pas normal ni naturel pour un être humain de vivre éternellement sur cette terre. Courir après l'immortalité est illusoire et stérile car l'homme doit savoir rester à sa place pour être heureux (et il ne doit pas vouloir être un dieu) : il faut accepter la mort et vivre sa vie en sachant qu'elle aura un terme, ce qui permet sans doute de l'apprécier mieux même.
      Cette réflexion "traditionnelle" contient une vraie sagesse, et il me semble important de la transmettre, sans la détourner, la modifier ni la trahir. C'est pour cette raison que je suis bien d'accord avec toi quand tu te désoles de ce qu'on fait des vampires aujourd'hui. C'est aussi pour cela que je me suis mise à écrire ma fiction... ^^

      Non, moi non plus je ne me suis toujours pas remise à TVD. Ce que j'ai pu pressentir de l'évolution de l'histoire (peut-être en lien avec la vie perso des acteurs d'ailleurs... laquelle influence l'autre ?) ne me séduit pas. Rupture consommée avec le personnage de Damon... s'il poursuit dans ce sens. Mais je regarderai peut-être pour Klaus... s'il ne meurt pas trop vite ! J'espère aussi que Jeremy évolue bien (ou Matt, mais je suis moins optimiste le concernant). Si je pense à ces personnages, je m'y remettrai certainement. Il faut juste que je fasse le deuil du Damon que j'aimais (encore que... il pourrait rejeter Elena alors qu'elle aurait réalisé qu'une part d'elle est amoureuse de lui.. ce serait GRAND !!! *penser à écrire à la production* mdr)... sinon, l'idée qu'il soit lovelove avec LNA m'horripile : ils ne sont pas faits pour être ensemble, point barre. Damon est superbe dans ses moments de torture, et il lui faut quelqu'un qui ait plus d'envergure que miss Gilbert.

      Je suis aussi OUAT avec plaisir, j'ai beaucoup aimé les deux derniers (mais pas vraiment l'épisode consacré à mon chouchou Rumpel justement). C'est tout mignon. Henry est adorable, Mary Margaret et David sont très touchants, Régina est formidable (non mais tu as vu ses robes dans le monde des contes !!?) et Mr Gold charismatique ! Et j'aime beaucoup l'introduction récente de cet inconnu/écrivain... mystère. Un seul bémol : Emma n'a pas l'air très affectée par la disparition du shérif Graham... beuh... !

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  4. Oui j'ai pensé comme toi pour Emma. L'épisode suivant la mort du Sheriff n'était pas porté sur le deuil. À croire que c'était un personnage comme ça sans importance. J'ai été un peu déçue...
    Ohhhh les tenues de Regina, cette femme c'est l'image même de la beauté diabolique. L'épisode avec le génie était franchement bien ! Par contre pour Rumpel je ne vois pas ce qui t'a gênée ? J'ai bien aimé cette idée de "malédiction" et de pouvoir qui rend fou. Ça rejoint son dicton "Toute magie a un prix".
    Ahhh Mary Margaret et David. Ça c'est bien du conte de fée !!! Le coup du 7h15, pffffiouuu. J'avoue même (honteusement) avoir versé une larme quand Blanche-Neige lui dit qu'entres eux c'est impossible (ordre du faux père bien sur, quel salop). Enfin, cette série me plait plus que tout parce-qu'elle est truffée de clin d'oeil à Lost !!!

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    1. J'ai assez aimé l'épisode avec le génie aussi (même si j'ai trouvé son attitude absolument minable ; le roi n'était pas très fin non plus, pourquoi s'être remarié ou manquer à ce point de tact ?... enfin bref). Le fait que Regina se mette tout le monde dans la poche, ainsi que ses manipulations à tous niveaux me fatiguent un peu quand même... heureusement qu'elle a la grande classe ! L'épisode avec Hansel et Gretel m'a plu, mais pour ce qui est de celui avec Rumpel disons que je n'ai pas aimé l'idée qu'il aurait pu être humain (et un couard !) à l'origine et prendre sur lui une bizarre malédiction sortie d'on ne sait où (l'acteur qui jouait le mendiant/cavalier noir était quand même dans le Seigneur de Anneaux -entre autres !- et le père des jumeaux dans X-Files !! ^^) Pour moi, Rumpel est un être magique (un lutin/gnome/gobelin...) par essence. D'ailleurs, chaque fois que Mr Gold apparaît à l'écran, je soupire d'admiration : je le préfère de loin dans sa version "monde réel", il est tellement différent des deux autres (homme du conte ou être maudit) ! Quel profil, quel charisme, quelle élégance... et ce regard ! Non mais tu as vu le regard de R. Carlyle ?!! Je souris comme une idiote pendant toutes ses scènes. *_*.
      Les deux tourtereaux sont très mignons, effectivement, très romantiques et tout (peut-être un peu trop ?), et on n'a qu'une envie, c'est de les voir ensemble ! Si je passe de bons moments à regarder cette série, elle ne m'émeut pourtant pas comme toi. Je ne sais pas pourquoi. Je dois pas être vraiment "dedans", comme on dit. Une part de moi n'y croit pas et trouve que toute cette histoire est plutôt maladroite (mais très mignonne par moments !) Peut-être me faut-il un peu plus de temps pour m'attacher... ? Pour ce qui est des références à Lost, j'ai cru comprendre qu'effectivement les scénaristes s'amusaient à faire de l'auto-citation... mais ne connaissant pas la série, je ne les repère pas.

      En parlant de manque de conviction, je viens de regarder le premier épisode de la saison 4 de Being Human. Et donc, je peux déjà répondre à certaines de mes interrogations : exit Mitchell (ouiiiii, booon, ça je le savais) mais aussi exit l'"ancien" ironique, Nina (!) ET George !!! Une catastrophe. Reste Annie (boude), et Tom (seul espoir ?)... augmentés d'un nouveau vampire et... d'un nouveau fantôme ! Et l'histoire évolue version Terminator *Sarah Connor ?*. Je suis très mitigée : d'un côté, c'est une refonte complète de ce qu'on avait appris à apprécier, d'un autre... Tom (et sa gueule à la Gyllenhaal imberbe) est là, et pour moi, il représente un défi stimulant : ne serait-ce que pour arriver enfin à le comprendre, parce qu'il a un accent phénoménal (du Nord, ça doit être un peu comme nos Ch'tis à nous) qui me donne l'impression qu'en fait eh ben je ne sais juste pas parler anglais... Je tenterai l'épisode 2, mais ça va être dur !

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  5. J'oubliais... une satisfaction, quand même, j'avais raison : le bébé est humain !
    En y réfléchissant, je me dis que la série aurait aussi bien pu s'arrêter à la fin de la 2e saison. Ça aurait été court, mais cohérent.

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  6. Ça doit être une manie anglaise de poursuivre les séries avec des acteurs différents. C'est ce que j'avais eu avec Skins, et qui m'a fait arrêter. Tien c'est marrant, parce-que l'autre jour j'ai regardé la vidéo de ce Tom "son entretien d'embauche" et moi cet accent j'adore. Mais je suis particulière, j'adore les forts accents anglais un brin roots. Et d'ailleurs tu me rassures, car son regard de puppy m'a tout de suite fait penser à Jack Gyllenhaal.

    Ahhh pour OUAT je crois être complètement accro, du coup même si certains détails me gènent je ne peux pas m'empêcher d'adorer et de placer cette série dans mon top 3.

    Tien, j'ai regardé TVD épisode 9 avant hier soir et franchement j'étais un peu paumée. J'ai pas compris toutes leurs manigances pour comme d'habitude terminer l'histoire en eau de boudin ! Et Nina heuuuu Elena j'ai de plus en plus envie de la gifler "Damon j'ai confiance en toi", pfffff !!! Le trop c'est comme le pas assez. Je la trouvais bien avec Stefan, et son retournement de veste ne fait que prouver qu'elle n'est qu'une allumeuse !

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    1. Oh, j'ai juste dit que j'avais un mal de chien à le comprendre, pas que je n'aimais pas ! Le côté "roots" est très appréciable, et il doit me faire à peu près le même effet qu'à toi, uhuhu... Pour la vidéo à laquelle tu fais référence, je l'avais mise à la fin de mon article quand je parle plus particulièrement de Tom. Je suis juste très frustrée que plusieurs mots m'échappent ! Mais je dois dire que cet accent va très bien avec son personnage de badass (il faut le voir dégommer du vampire !) doublé d'un mec bien un peu naïf (gros bébé élevé avec les loups, c'est le cas de le dire !). Il a un air de petit voyou en complète contradiction avec sa personnalité profonde très "morale". Ce mélange en fait un perso complètement craquant ! (et je crois que, quelque part, il n'est pas loin de ce qui a pu faire apprécier celui de Jacob...) Je pense d'ailleurs lui consacrer un article prochainement (et du coup, je suis en train de "racler" le net, comme on dit, lol).

      Aaaaahhh... toi aussi tu as envie d'en coller quelques unes à Nina/Elena ? *copine* Je me sens moins mauvaise tout à coup... ^^

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  7. Bon, faut que je regarde "Being Human" british maintenant !!! Comparer ce Tom à Jacob est sans nul doute ton meilleur argument lol

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Petit message

J'ai remarqué que, malheureusement, Deezer perdait parfois certains morceaux, mais je ne peux pas savoir lesquels... Alors n'hésitez pas à me laisser un petit message lorsque, au cours de votre lecture, vous rencontrez un lien mort dans mes players. Je ferai en sorte de le remplacer. Merci !