dimanche 3 octobre 2010

A propos des chapitres 17-18 : inspiration



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Bella is determined to save the child. Her shield gets permeable and she hears Edward thoughts and, through it, all the others : so she understands it happens when she feels she could sacrifice for someone else. Anyota thinks Bella is going to do what she was expecting to, and prepares to kill Edward. Before that, she tries to force Shumata to eat human flesh as a punishment for what he did, but Bella's shield covers him and he decides to kill his queen instead. Leopard Shape-shifters and vampires fight. Shumata and his tribe are now free. He hesitates, but finally lets Bella and Edward go with the little boy. Bella's upset and runs away. She feels exceedingly attracted by the child and very worried about him. Edward believe the baby could be Bella's Cantante, but she assures him he's wrong. Unfortunatly, she realises the boy's wounded and dying, and she can't help it. Through Edward's mind, she follows the child's delirium and feels his pain, which move her deeply. She finally understands and accepts what she is : she resolves to end his suffering and have him living in her forever by drinking his blood to death.


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Je n'avais pas l'intention de commenter précisément ces deux derniers chapitres. Ils parlent d'eux-mêmes. Je voulais plutôt présenter ici une de mes inspirations. Mais je dirai cependant un mot, au sujet de ce moment de l'histoire, à la fin de cet article.

Avant toute chose, je veux affirmer que je ne cesserai jamais de m'extasier au sujet de la beauté animale ou de la nature en général !
C'est sans doute pour cette raison que je comprends (que je ressens) si bien ce lien qui unit les êtres humains aux animaux, ces rites ou ces traditions -qu'ils soient mystiques ou artistiques- qui montrent des hommes cherchant à retrouver l'animal en eux, à le laisser s'exprimer, à le comprendre ou à le dompter.
Il y a tant de similitudes troublantes, parfois !

Pour commencer, voilà quelques "têtes" animales, qui pourraient être celles des ailuranthropes de ma fiction (ne pensez pas que c'est indirectement une pub pour Mac, lol ! Je dis ça car lorsqu'on tape "leopard" dans Google, on tombe pour une bonne partie sur des résultats en lien avec Mac OS X Snow Leopard, et lorsqu'on tape "jaguar"... je vous laisse imaginer ^^).


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Le suivant m'impressionne. Je le trouve très... humain.


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Une image que j'ai modifiée pour exprimer la possible férocité et monstruosité des ailuranthropes.


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Car il ne faut pas perdre de vue que ce sont des créatures surnaturelles. Il me semble que les imaginer comme des "démons", voire des créatures "infernales" (étymologiquement "qui est en-dessous" donc, peut-être, entre l'animal et l'humain), est aussi une bonne chose. Associer leurs crocs à ceux des vampires me paraît aussi intéressant.


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Ma fascination pour le monde animal est aussi très certainement une des raisons pour lesquelles j'ai été tellement émue lorsque j'ai découvert l'oeuvre de Gregory Colbert. Cela m'arrive vraiment rarement, mais je dois avouer que certains de ses clichés m'ont tiré des larmes. Pourquoi ? Allez savoir... Parce qu'ils touchent à quelque chose de profond et de vrai. De pur, d'essentiel, et de tellement beau qu'on ne peut y rester insensible ! J'avais ces images constamment présentes à l'esprit lorsque j'écrivais cet épisode "africain" de ma fiction. Je souhaite donc présenter ici (cliquez sur les liens pourpres) rapidement ce que j'ai pu voir de son travail, et vous convier à aller visiter son superbe site.
La première photographie qui m'a interpellée, est celle d'une exposition, Ashes and Snow, qui a duré plusieurs années (entre 2005 et 2009, me semble-t-il) et a voyagé de Venise à Mexico. Cette image me "parlait". Elle représentait exactement ce lien que je voulais évoquer, entre l'homme et l'animal, l'enfant africain et le fauve, plus précisément. La voici :


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Ensuite, j'ai vu cette sublime vidéo (variation sur le thème "les 3 âges de la femme") :


Enfin, j'ai admiré les clichés du site dont voilà l'adresse : http://www.ashesandsnow.org (choisissez la visite de gauche, avec les animations... c'est merveilleux !)

Et je tenais tout particulièrement à en afficher certains sur ce blog (pas en très bonne définition pour une fois, allez voir le site officiel !), comme un hommage, comme une source constante d'inspiration et... pour ne pas oublier, comme Bella, d'où je viens et ce que je suis.

source for all




Cette "main" m'a profondément bouleversée. Un geste magique.



En regardant cette photo, ci-dessus, je me trouve immédiatement replongée dans mes rêves d'enfant à propos du Livre de la jungle.



Quand l'homme danse avec l'animal...



Le photographe et le vénérable éléphant.




Pour finir, donc, un petit mot à propos de ces deux derniers chapitres.
Bella en apprend ici davantage encore à propos de son pouvoir et de sa nature. Elle découvre enfin ce qui rend son bouclier perméable au don d'Edward, et cela paraît presque une évidence : son oubli total d'elle-même, au profit de quelqu'un d'autre. Je me suis beaucoup interrogée sur le sens du don de Bella, son fonctionnement, ses possibilités, etc... et j'y reviendrai encore plus tard. Ainsi, il m'a semblé juste, étant donné les caractéristiques du personnage, que ce soit ce sentiment qui "autorise" cette communication exceptionnelle (à double sens) avec Edward. Bella est quelqu'un d'éminemment "fermé". Cette fermeture, si elle a été un handicap dans son passé d'humaine, est au contraire devenue une force lorsque
le surnaturel est apparu dans sa vie. C'est même cette "différence" qui la rend tellement unique... Il fallait donc lui donner, à mon avis, une importance particulière, et un fonctionnement très significatif. C'est aussi une correspondance volontaire avec l'univers de Twilight créé par Stephenie Meyer : la compassion, l'abnégation, l'amour du prochain... ce sont les vertus chrétiennes par excellence (tout comme l'attitude de mater dolorosa de Bella, que j'ai souvent eu l'occasion de remarquer, peut-être surtout grâce à l'interprétation de Kristen Stewart et ses expressions de souffrance compationnelle) ! Et elles méritent bien d'être rappelées aujourd'hui, même dans une simple fiction...

Pour Bella -comme pour tout nouveau vampire- la compréhension et l'acceptation de sa nouvelle nature n'est pas chose facile. Il faut faire certains choix, abandonner sa "morale" humaine, car elle ne correspond plus à ce que l'on est, ou la reconstruire... différemment. C'est ce que fait Bella, ici. Sa nature au-delà de la nature, justement, lui donne le pouvoir (ou le devoir ?) de prendre certaines décision et d'accomplir certains gestes qui ne peuvent l'être que par elle. Sans doute était-ce ce à quoi elle était destinée (si le destin existe dans ce monde... ou bien ce qu'elle recherchait d'elle-même sans en avoir conscience ?), et la raison pour laquelle elle s'est trouvée "appelée" dans ce village. La nature vampirique particulière de Bella s'exprime, se développe et se manifeste peu à peu. La mort de cet enfant, aussi triste que cela puisse paraître, l'a rendue à elle-même ; elle l'a ramenée à ce qu'elle est à présent : un vampire (mais pas n'importe lequel...).
Et il n'y a pas de vrai vampire s'il n'y a pas ce lien du sang -qui implique tant et tant de choses complexes et merveilleuses !- qui l'unit à l'être humain, j'en reste persuadée.

Petit message

J'ai remarqué que, malheureusement, Deezer perdait parfois certains morceaux, mais je ne peux pas savoir lesquels... Alors n'hésitez pas à me laisser un petit message lorsque, au cours de votre lecture, vous rencontrez un lien mort dans mes players. Je ferai en sorte de le remplacer. Merci !