jeudi 8 juillet 2010

Hésitation... ou "Team Switzerland"


Bon, me voilà en train de faire quelque chose dont j'étais persuadée que je ne le ferais pas (comme quoi, faut "jamais dire jamais" -version 1 pour les plus petits, version 2 pour les plus grands-)... un article à propos d'Eclipse/Hésitation, que je suis allée voir hier (pas en avant-première, ni en faisant la queue pendant 1h, je ne suis pas une fanatique et, dans mon pays, on était une vingtaine dans la salle... du coup c'était bien, frais et calme, pas de réactions passionnées ou dramatiques, pas de voisine qui glousse ou qui tape des sms, etc...).
Je ne voyais pas l'intérêt de faire un article à ce sujet, vu qu'on en trouve beaucoup sur le net, en ce moment, bien entendu. Mais finalement, comme j'allais donner mon avis sur d'autres blogs ou dans les commentaires du mien, des idées me sont venues, alors autant faire une présentation personnelle, comme ça tous ceux qui voudront pourront aussi s'exprimer ici ou y trouver peut-être des éléments qui les intéresseront. Et puis, Eclipse étant le tome que j'ai préféré (après m'être passionnée -oui, moi, c'est ça qui m'a plu dans la saga- pour la relation triangulaire née dans New Moon), je lui dois bien ça !


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"Team Switzerland" parce que j'ai cru comprendre qu'un code avait été instauré parmi les fans et, ne voulant être prise pour une team d'aucune sorte alors que j'ai cependant la fâcheuse tendance à m'habiller assez spontanément en noir, j'avais décidé de me faire pour l'occasion (encore un private joke) les ongles (ah, mais oui, je revendique mon droit à la futilité -ceci expliquant cela, i.e. : pourquoi je parle de Twilight-, c'est salutaire !) d'une couleur très neutre, qui m'a semblé avoir en définitive un côté très "sparkly vampire", mais bon, tant pis, de toute façon, moi, j'aime bien les deux... et puis on s'en f... complètement ça n'a pas un intérêt capital, je sais.


(private source)(NB : ce sont les plus petites et les plus jolies paillettes que je connaisse... si ça intéresse quelqu'un, je me ferai un devoir de lui donner le nom de la marque)

Avant de rédiger ce post, j'ai quand même pris le temps de revoir le film une deuxième fois aujourd'hui, ce qui m'a permis de clarifier un peu mes idées, de prendre des notes et de faire des captures (eh ben oui, j'ai le temps... uhuhuh !). La vidéo que j'ai utilisée peut être regardée en streaming ICI. Elle est d'assez mauvaise qualité pour qu'on ne me reproche pas d'en utiliser les images et remplacer une séance dans un vrai cinéma. Aussi, je le dis tout de suite : si vous voulez voir ce film (maintenant, s'entend), ALLEZ donc AU CINEMA ! Les effets spéciaux et la beauté des images nécessitent toujours une salle obscure spécialement conçue à cet effet.

Alors, pour rester dans les choses légères (de saison), j'envisage de parler essentiellement ici de plaisir esthétique, de divertissement, et... pour le reste je serai vraiment très indulgente *en mode vacances-détente, capable d'apprécier à peu près tout et n'importe quoi*. Une adaptation cinématographique étant, on le sait, toujours un peu décevante lorsqu'il s'agit de transmettre des pensées ou un ressenti. Et très tributaire, également, de l'oeuvre originale, alors, pour certaines, choses, on ne peut pas trop en vouloir à David Slade... mais si on est attaché aux romans, on pourra peut-être en vouloir davantage à Melissa Rosenberg, la scénariste, pour certains choix qu'elle a faits.



Après mûre réflexion, donc, j'ai beaucoup aimé certaines choses :

=> Les paysages. Mention spéciale, comme à chaque fois. La clairière est idyllique, la mer de nuit mystérieuse et envoûtante, la forêt et la montagne sauvages et grandioses... J'adore.













=> Les nombreux gros plans. Moi, de toutes manières, le "près", les "détails", la "focalisation sur un élément unique", c'est mon truc. Alors ça ne m'a pas gênée. Il paraît que c'est une tendance de myope... Mais je n'ai pas vu le réalisateur porter de lunettes. Ça reste à vérifier.
Ils permettent d'apprécier la beauté et les expressions des personnages, incarnés par des acteurs à la plastique réjouissante, bien évidemment. On pourra donc s'interroger sur l'art du maquillage, et il a son importance dans ce volet de la saga.

D'abord, le beau visage de Jacob Black/Taylor Lautner. Je suis toujours surprise par le triangle que forment son menton et ses pommettes, que l'on aperçoit bien sous certains angles. Il grandit bien, pour le moment, malgré toute la gym (et seulement la gym, j'espère pour lui !) que ces adaptations lui ont demandée. Il a une peau et un sourire magnifiques, qui réchauffent l'écran à chaque apparition. Son teint de caramel, cuivré, satiné... est un vrai bonheur ! Il est également capable de regards intenses qui traduisent assez bien la force de caractère, la passion et la fougue du personnage qu'il incarne. Son "entrée" lorsqu'il attend Bella devant le lycée est réussie (pose, musique...), mais on ne se rend pas bien compte à quel point on s'est mis à le considérer comme un "bad guy" (je crois qu'une fille se retourne et jette un regard en coin dans le fond, mais ce n'est pas suffisant).





Le très beau visage de Xavier Samuel/Riley Biers. Vraiment trèèès beau... Le seul, peut-être, dans ce volet, à bien porter la pâleur du maquillage. Ses dents m'ont vraiment impressionnée. La scène d'ouverture, très dynamique, dans laquelle on le voit sous une pluie battante, est particulièrement réussie.





Le joli visage de Jane/Dakota Fanning, et son maquillage des yeux (effet "smoky eyes") impeccable. Les Volturi ont beaucoup de classe. Leurs vêtements, leurs capes, leur glissement, leurs positions rigides et leurs visages le plus souvent inexpressifs. Mais attention... quand Jane sourit, ce n'est jamais bon signe !






Enfin, bien entendu, le très joli visage de Bella Swan/Kristen Stewart. Souvent dans des clairs-obscurs, elle affecte parfois des expressions de madone, un peu douloureuses. Son visage reflète la sensibilité du personnage, mais ne peut malheureusement pas rendre tout son trouble et son conflit intérieur. J'ai beaucoup apprécié le maquillage "nude" (je profite de l'occasion qui m'est ici donnée pour faire un peu de pub à la marque UNE que j'aime beaucoup) qu'elle porte, qui donne l'impression qu'elle n'est pas maquillée alors qu'elle l'est complètement.






=> Certaines scènes avec, bien entendu, en tête, toutes celles qui montrent la rivalité et la façon dont Jacob et Edward s'opposent.




L'intervention de Charlie m'a fait rire : il fait "l'adulte", fort et raisonnable, qui vient séparer deux adolescents qui ont l'air de vouloir s'empoigner... alors qu'ils sont tous deux des créatures surnaturelles qui pourraient l'envoyer bouler à plusieurs mètres avant qu'il ait eu le temps de dire 'ouf !'. J'ai regretté qu'on ne nous montre pas à quel point il cherche à pousser Bella vers Jake (il est même heureux quand il apprend qu'il l'a embrassée, si je me souviens bien...)



Le choix des couleurs chaudes/froides, selon les personnages, crée des ambiances spéciales. Du bleu et du violet avec Edward...


...du rouge et du jaune avec Jacob. J'ai bien aimé cette vision de Billy Black, presque chamane, avec ce geste devant le feu alors qu'il parle de la magie des Quileutes (mais est-ce que ce n'est pas le vieux Quil qui aurait dû raconter ?).






=> Les effets spéciaux, la poursuite de Victoria dans la forêt, à la frontière du territoire des Cullen et de celui des indiens, la bataille et, bien entendu, les loups. A ce propos, je ne comprends pas pourquoi on aurait fait porter à Taylor Lautner une combinaison en lycra (d'après ce que j'ai entendu par-ci par-là) afin de tourner la scène où Bella lui caresse la tête alors qu'il est sous sa forme de loup (???). C'est sans intérêt et absolument inutile. Elle pouvait faire ce geste avec n'importe quoi ! Parfois, je me demande ce que les réalisateurs ont dans la tête... Ô_o








J'ai aussi éprouvé quelques regrets pour d'autres...

=> De cohérence. La voiture d'Edward est toute neuve, rutilante, propre (elle sort de chez le concessionnaire, quoi !) et... il pleut. Dans ce pays de vampires, le soleil ne montre le bout de son nez qu'une semaine par an, apparemment. Résultat : la voiture est couverte de fines gouttelettes, les bois sont tout humides, il doit y avoir de la boue partout... Alors comment Bella OSE-t-elle se tenir comme elle le fait avec SES PIEDS SUR LE SIEGE ??? D'ailleurs, dans cette scène, si Edward est si énervé, c'est sans doute à cause de ça. Si vous regardez ses lèvres, il est en train de dire : "Non, mais Bella, quand même, ça te ferait rien de te tenir correctement, non ? T'es en train de saloper ma voiture, bon sang !... mamour, s'il te plaît... !"



Rosalie. Rien à dire. Elle est de mieux en mieux. Des attitudes et des expressions très touchantes mais... pourquoi cette perruque si blonde avec ces sourcils si noirs ? Nikki Reed n'est vraiment pas faite pour être blonde ! Ni Carlisle/ Peter Facinelli, d'ailleurs. Même la perruque brune d'Alice avait parfois des allures de "casque" vraiment peu naturel (et Jasper a toujours l'air aussi "coincé" le plus souvent -quoique la scène de l'entraînement avec Alice est toute mimi !-, alors que l'acteur qui l'incarne est absolument charmant dans la réalité !). Victoria également... beaucoup trop maquillée. Et je pensais me moquer du changement d'actrice, mais je dois bien reconnaître que Bryce D. Howard n'a pas la sensualité naturelle de Rachelle Lefevre... du coup, je l'ai trouvée moins crédible dans ses actions et sa manipulation de Riley.
Ces perruques et ces couleurs de peau/cheveux pour les vampires manquent assez clairement de soin. Et c'est particulièrement dommage. Mais que font les maquilleurs ?! (ah oui, aussi, la blessure de la 3e épouse... une petite tache... alors qu'elle en meurt ?! ^^)



(J'aime beaucoup la façon dont l'actrice incarne le personnage et assez la forte personnalité de Rosalie, malgré son orgueil pénible. Par contre, je trouve que son "histoire" est particulièrement absurde... mais là, c'est l'auteur qu'il faut blâmer. La scénariste, elle, n'a pas suffisamment insisté sur ce désir frustré d'enfant, qui vire même à l'obsession chez Rosalie -c'est limite pathologique, il faut le reconnaître, puisque c'est le visage "poupon" d'Emmett qui le lui a fait choisir comme compagnon !-, et influence complètement son comportement. Dans le film, elle en parle à mots couverts, on ne comprend pas que c'est surtout son envie profonde et viscérale de maternité qu'elle exprime.)



=> Concernant la psychologie des personnages. Je suis assez persuadée que quelqu'un qui n'a pas lu les livres, ne comprend rien au comportement (déjà assez controversé dans l'oeuvre !) de Bella avec Jacob et Edward. Mais aussi... pourquoi avoir coupé tous les petits éléments qui permettent de saisir ce qu'elle ressent ou ce qui se met progressivement en place entre les personnages ? Je trouve qu'on ne sent pas à quel point elle est "intime" avec Jacob, à quel point son contact lui est naturel. La scène des légendes Quileutes m'avait beaucoup touchée à la lecture car -si je me souviens bien- elle les écoutait avec Jacob qui la tenait dans ses bras (peut-être avait-elle froid ou quelque chose comme ça...) Mais je me souviens d'un moment de bien-être, très tendre et spontané. Auquel nous n'avons pas eu droit. Tout comme sa "vision" d'un avenir heureux en tant qu'humaine avec Jake. Elle est très importante pour comprendre à quel point Bella tient à lui. Et pourquoi, justement, elle est désespérée lorsqu'il part se battre au point de lui demander de l'embrasser pour le retenir, ou pourquoi elle s'évanouit quand elle apprend qu'il a été blessé à la fin de la bataille (ce à quoi nous n'avons pas eu droit non plus... à la place, elle se précipite vers un Jake nu -impensable !- qui se tord de douleur, alors que dans le livre, il reste "coincé" sous sa forme de loup et Sam tente de le faire se re-transformer pour que Carlisle puisse le soigner... Pourquoi ces changements ? Un budget effets-spéciaux-loups trop serré ?) (et puis ces vêtements dans lesquels les loups réapparaissent soudain -ils arrivent en courant après avoir sauté derrière un rocher-, après que Jake ait été blessé, c'est vraiment incohérent !... mais là aussi, cela tentait de restituer une volonté de l'auteur.)


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Le baiser. Je n'insiste pas parce que je cherche à donner plus d'importance à Jacob qu'à Edward, mais bien parce que c'est, dans le roman, un moment unique et très révélateur de ce qu'éprouve Bella. Normalement, ce moment la bouleverse. Il est supposé être extrêmement sensuel. Et je n'ai pas retrouvé ça à l'image. Je sais, je sais... c'est difficile, mais il y a des moyens. En plus, c'est vraiment le moment où Jacob a gagné : il lui a fait une sorte de chantage affectif, il répète "ça ne suffit pas" pour la pousser à bout et à reconnaître ses sentiments. Et c'est ce qui se passe. Elle se rend compte qu'elle aime vraiment Jacob. Alors que là... "Oups, non, désolée, je viens de faire une petite bêtise, mais c'est pas grave, ça ne veut rien dire." Et Edward qui est d'accord. Pfff... *lève les yeux au ciel*




Le moment où Bella tente de faire l'amour avec Edward (alors c'est la scène où il lui agrippe -et non pas lui blesse !- la cuisse... je n'avais pas tout saisi sur le blog anglophone de Whitley !). On ne ressent pas le grand trouble de Bella. La discussion qu'ils ont au sujet de la vertu et des inquiétudes qu'a Edward de la tuer (car c'est bien de cela qu'il s'agit !) a été zappée. De plus, la demande en mariage d'Edward -très insistant à ce sujet tout au long du film- est en fait, en partie, une tentative de pousser Bella à refuser le "marché" qu'il lui propose. Il espère qu'elle est trop contre l'idée du mariage pour accepter de devenir vampire... Il y a beaucoup plus d'ambiguïté dans ces passages que le film ne permet d'en ressentir.


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Alors, bien sûr, Robert Pattinson est un très beau garçon/bel homme (ai-je envie de dire à présent, d'ailleurs), comment affirmer le contraire ? (si on me le donnait, je dirais juste... "merci"). Mais il faut que j'avoue -et c'est là que je pourrais me faire lyncher si je ne me tenais pas à une distance raisonnable des mes lecteurs- que je suis assez persuadée qu'il ne convient plus pour le rôle d'Edward. Il a des poils (attention, hein, j'aime beaucoup les poils, ils sont très sexy sur Rob, mais Edward est sensé être un adolescent à la poitrine "lisse", si je ne m'abuse !) et il commence à avoir l'air franchement trop âgé maintenant (encore une fois, j'aime beaucoup les hommes "mûrs" aussi... N'y voir aucune discrimination de ma part, lol !). Que Jacob change, c'est normal, mais pas Edward ! C'est une des choses qui inquiète beaucoup Bella, d'ailleurs. Alors pourquoi des efforts ne sont-ils pas faits en ce sens ?



Edward fait la grimace. Il est de plus en plus artificiel, maniéré et lourd. Mais où est passé le Edward charmant du début ? Celui qui souriait d'une si irrésistible manière ? Celui qui était facétieux et vif (si ce n'est la réflexion désopilante concernant l'absence constante de t-shirt de Jacob...) ?


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L'acteur a dû faire de la muscu (pour ne pas être en reste, j'imagine), du coup, il est devenu plus carré et, en sus, on le maquille à la truelle (et il est vrai que ses sourcils mériteraient un meilleur traitement !). C'est une erreur d'interprétation du personnage. Et elle vient des metteurs en scène ! Je proteste !!!


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Et quand ont-ils osé le montrer roux, ou du moins avec ces cheveux cuivrés dont on parle dans les livres ? Pourquoi ne le font-ils pas ? Est-ce mal d'être rouquin ? On n'est pourtant plus dans l'Antiquité égyptienne ! Alors, je me prends à rêver... d'un autre Edward... qui saurait allier adolescence et maturité, innocence et manipulation (on dirait même que lorsqu'il accepte que les loups se joignent à eux, il espère que Jacob se fera peut-être tuer... /ça me rappelle une nouvelle que j'avais lue dans laquelle une femme demande à sa rivale de l'accompagner dans sa baignade alors qu'elle sait que c'est un endroit où nagent de nombreux requins : la rivale est attaquée, et la narratrice de conclure : "c'était elle ou moi, dans les deux cas, j'étais délivrée"/, sensibilité et caractère possessif (parce qu'il essaie de l'empêcher d'aller à la Push, quand même !). Pour moi, il serait plutôt une sorte "d'elfe" (sans aller jusque là, bien sûr ! Plutôt du style Puck -dans Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare) à la fois fragile et puissant, dont l'apparence contraste avec la personnalité. Enfin bon, c'est peut-être encore très subjectif comme vision des choses...


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=> La bague. Alors, là aussi, grosse déception. Je m'attendais à un bijou qui fasse "ancien" (à croire que c'est trop dur pour des américains...). Eh ben pas du tout. Quel dommage ! Et même cette "french manucure" obligatoire sur la main de Kristen dont on connaît les ongles courts (d'ailleurs, il se pourrait que ce ne soit pas sa main...) est vraiment de trop.



(Moi, je voyais plutôt quelque chose comme ça -elle est décrite avec un centre ovale et des diamants sur les côtés, ça laisse une certaine marge de liberté...- :



Ou encore...




Il me semble que ce qui aurait le mieux convenu compte tenu de la description serait une des trois précédentes, mais j'avoue avoir, personnellement, une petite préférence pour celle qui suit... en plus, la boutique est à Seattle, c'est un signe !


Enfin... vous pouvez toujours aller rêver comme moi sur le site qui les propose ou vous commander un produit dérivé à la portée de tous... mais dont la forme est très fidèle à l'idée qu'on pouvait s'en faire à la lecture. Pourquoi ne pas l'avoir utilisée dans le film ???)



=> La traduction française (et la voix de Jacob) laisse particulièrement à désirer. Je le reverrai peut-être en version originale pour vérifier si les dialogues sont vraiment les mêmes. Ayant vu deux versions pour le moment, je me suis aperçue que certaines choses (et pas que des petits riens !) changeaient. Ce qui est assez surprenant.



Dernières remarques :

On peut donc reconnaître à David Slade le soin qu'il a tout particulièrement apporté à l'image de son film. Une jolie figure de style aussi (ça se remarque !), une épanadiplose, puisque le film se termine là où il a commencé : dans cette si belle clairière fleurie dont je ne me lasse pas.


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Mais il a quand même trahi certains éléments -et non les moindres !- concernant les motivations et les agissements des personnages.
Par exemple : j'ai tiqué lorsque, à la fin, comme Victoria tente de fuir, Edward la provoque afin qu'ils se battent. Cela ne me semblait pas logique, et pour cause... En fait, Victoria est furieuse, pas du tout apeurée, mais elle hésite à revenir. Alors, Edward la pousse à l'attaquer en remettant en cause les sentiments que James pouvait avoir à son égard, et non pas en lui disant qu'il l'a tué et qu'elle ne le reverra jamais comme il le fait. Pourquoi ce changement ? C'est mal connaître la psychologie féminine. En fait, Edward met Victoria en fureur en lui disant que pour James, elle n'était qu'un outil efficace, mais qu'il ne l'aimait pas. Moi, je trouve ça beaucoup plus sensé, comme stratégie...
Ensuite, j'ai bondi quand j'ai vu Bella reproduire, lors du combat d'Edward et Seth avec Riley et Victoria, ce qu'elle avait entendu au sujet de la 3e épouse : elle se blesse, son sang coule, et cela perturbe Riley. Et là, je crie au scandale ! PAS DU TOUT !!! Du coup, je suis carrément allée reprendre mon livre pour être certaine de ne pas avoir déformé les faits dans ma mémoire. Mais c'est bien ce qu'il m'avait semblé : Bella n'a pas cette force. Elle y pense, elle voudrait le faire, elle se demande si elle en serait capable (souvenons-nous qu'elle a du mal à supporter le sang !), mais elle ne le fait pas. Elle se contente de serrer la pierre dans sa main, et de prendre une grande inspiration pour se donner du courage, ce qui attire l'attention de Victoria (le bruit du soupir ! lol). Ensuite, Edward (qui la couve pire qu'une mère-poule, et qui est surtout préoccupé par le fait qu'elle puisse avoir peur de lui après l'avoir vu tuer et démembrer quelqu'un sous ses yeux... ce dont elle se fiche comme d'une guigne !) lui retire la pierre de la main, en lui demandant de ne pas se blesser, justement (j'avais d'ailleurs pensé à ce geste, pour ma fiction, puisque je fais avoir le même à Bella, plus tard, quand elle a davantage d'audace parce qu'elle n'est plus tout à fait humaine et qu'elle cherche à provoquer Edward pour qu'il la transforme). Elle se sent faible et inutile, d'autant plus lorsque Edward lui apprend que Seth n'était pas vraiment en difficulté dans son combat, comme elle le croyait, mais que c'était une feinte, et que ce qu'elle s'apprêtait à faire aurait pu créer plus de problèmes qu'apporter de solutions. Bella n'est pas capable d'avoir un comportement héroïque... pas encore. Il faut bien que devenir vampire lui serve à quelque chose ! C'est ce qui permettra de la révéler, en fait.
Donc, là, pour moi, c'est un vrai contre-sens du scénario concernant la personnalité du personnage principal.

La preuve par l'image :


(private source)

Et puis, on ne comprend pas vraiment pour quelle raison Jane fait tuer Bree. Les Volturi parlent de "règles", mais on ne les connaît pas ! Les expliquer n'aurait pas été trop difficile, pourtant... J'ai l'impression que le réalisateur n'a pas cherché à "ouvrir" -en prenant une distance objective et critique- son film à tous les spectateurs, et qu'il reste une adaptation ciblant surtout les lecteurs de la saga.
Enfin, je me suis vraiment demandé pourquoi -étant donné que citer le livre mot pour mot n'est pas le plus difficile à faire, notamment quand c'est important pour l'histoire- on a supprimé l'essentiel de la discussion Jacob/Bella à la fin et, surtout, bien entendu, le moment de la métaphore de "l'éclipse"... parce que c'est quand même elle qui explique le titre du roman et qui symbolise ce qu'il s'y passe ! *incompréhension et frustration ; moi, j'aimais cette bien image astronomique* (elle était trop... poétique, peut-être, pour une fois... ? Mais ça doit faire peur, la poésie... brrrr !)



Cependant, c'est certainement, pour le moment, le film de la série qui se révèle le plus dynamique et dans lequel on trouve le plus de "spectacle". Ceci dit, l'histoire évoluant, j'aurais vraiment aimé que, plus que l'action, on s'attache davantage à montrer la psychologie des personnages comme le font les livres... parce que c'est aussi très intéressant !

Lors de mon premier visionnage, bizarrement, je n'ai pas été attentive (peut-être à cause des fleurs... ?) à ce que Bella déclare à la fin. Pourtant, cela explique toute sa démarche. Elle dit à Edward qu'elle n'a pas fait un choix entre lui et Jacob mais entre qui elle devrait être et qui elle est. "J'ai jamais été normale. Je ne suis pas normale. Je ne veux pas l'être", affirme-t-elle. Puis elle conclut en avouant que c'est dans le monde d'Edward, le monde vampires -c'est à dire des êtres surnaturels !- qu'elle se sent "forte et vraie"... qu'elle peut enfin être elle-même.
Mmmhhh...

De quoi faire réfléchir un petit moment (quand on pense que plusieurs millions de jeunes filles s'identifient furieusement à l'héroïne, bonjour les illusions ^^)... !

Petit message

J'ai remarqué que, malheureusement, Deezer perdait parfois certains morceaux, mais je ne peux pas savoir lesquels... Alors n'hésitez pas à me laisser un petit message lorsque, au cours de votre lecture, vous rencontrez un lien mort dans mes players. Je ferai en sorte de le remplacer. Merci !