dimanche 5 février 2012

Being Human 3


*... et parce que la 4e saison débute ce soir-même !*



Après avoir vu, apprécié et présenté les 2 premières saisons de Being Human (article ici), voilà longtemps que je m'étais promis de regarder d'une traite (quand elle serait achevée, donc) la 3e saison de cette série britannique au ton et au style si particuliers... C'est enfin chose faite !

Alors autant le dire tout de suite : si les deux premières saisons s'étaient révélées touchantes, enthousiasmantes et laissaient dans l'attente des nouveaux développement de l'histoire et de l'évolution des personnages, cette 3e saison, quant à elle, a comme un goût amer.
Pourtant, on retrouve avec grand plaisir toutes les caractéristiques qui avaient fait que l'on s'était attaché à cette histoire.



LES BONNES CHOSES :
  • Toujours aussi touchants, les acteurs incarnent des personnages qui ne laissent pas insensible. L'évolution de leurs relations intrigue.

*_*'

_ D'abord, il est certain que si l'on apprécie Being Human, c'est en grande partie grâce au personnage du vampire Mitchell (faut pas se mentir, et c'est d'autant plus douloureux, snif...). On aime sa sensibilité, son déchirement et sa force sombre. On aime le voir, dès le début de cette 3e saison (épisode 1), pénétrer sans hésitation dans le royaume de la mort avec la ferme intention d'en ramener Annie. Il n'hésite pas à affronter ses démons pour sauver son amie. On aime donc sa loyauté et son courage... ce sont le genre de qualités qui font les héros (re-snif).

_ Mais c'est aussi, bien sûr, l'histoire d'un trio d'amis. D'une merveilleuse amitié. Exceptionnelle par nature : celle d'un vampire, d'un loup-garou et d'un fantôme. Après avoir été séparés, les voilà à nouveau réunis, et on se réjouit avec eux.



_ Toujours aussi drôle, adorable et simple, le personnage de George continue d'attirer la sympathie.


De la satisfaction des besoins naturels

Le couple à la fois solide (par leur harmonie et les valeurs qu'ils ont en commun) et meurtri (par la malédiction qui est la leur) qu'il forme avec Nina est, d'une certaine manière, l'enjeu central de cette saison. Nina est, quant à elle, un personnage très fort, que j'apprécie beaucoup. Elle et George se montrent particulièrement émouvants dans une scène de l'épisode 3, lorsque Nina apprend à son compagnon qu'elle est enceinte.



Le fait qu'ils s'apprêtent à fonder une famille est un bonheur teinté d'angoisse, car personne ne sait ce qu'il va advenir de l'enfant, apparemment conçu pendant la transformation des deux loups-garous. Va-t-il survivre aux transformations de sa mère ? Le bébé sera-t-il un monstre ? Comment va se dérouler la grossesse ? (en accéléré, de toute évidence, exactement comme dans le tome 4 de la saga de S. M. !... Les êtres surnaturels doivent-il donc tous avoir une gestation expéditive ?) ? Ce sont principalement ces questions sans réponse qui font attendre la saison 4.

_ L'arrivée de nouveaux personnages qui intriguent, ou que l'on adore d'emblée, ouvre également de nouvelles perspectives. Dans le 4e épisode, par exemple, on découvre les McNair, un père et son fils (un lourd secret pèse sur leur relation) qui sont eux aussi des loups-garous. Thomas, le fils, est irrésistible de maladresse (enfin, quand il ne s'agit pas de se battre...)
Quant au père, c'est un vrai dur. Et un chasseur de vampires...


Oui, mesdames et messieurs, ceci est bien un collier de canines

_ Car les méchants sont particulièrement à l'honneur, dans cette nouvelle saison... et il faut bien reconnaître que l'on apprécie certaines satisfactions qui vont avec. ^^
L'effroyable Herrick est de retour (épisode 5), ressuscité par deux acolytes (Cara et Daisy) qui n'ont pas hésité à se saigner aux quatre veines (c'est le cas de le dire !) pour lui.


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Il est néanmoins amnésique, a oublié qu'il est un vampire, et demeure un certain temps un fragile vieil homme, faux gentil, vrai serpent manipulateur, d'autant plus angoissant qu'il a des airs de petit garçon perdu... ou encore d'Hannibal Lecter !


La chemise seule suffit déjà à épouvanter

Insidieusement, il les monte les uns contre les autres. On peut vraiment saluer la performance de l'acteur, Jason Watkins, la meilleure de la série, à mon avis.
Son retour donne lieu à des réminiscences du passé de Mitchell en sa compagnie...



... obscure période qui hante le beau vampire. A cause des scrupules de Nina auxquels George adhère (la nouille !), Mitchell se retrouve dans l'impossibilité de se débarrasser d'Herrick (une seconde fois -la bonne, on pourrait l'espérer !- après avoir cru que George lui avait réglé son compte), alors qu'il est pour un moment à sa merci. Mitchell, pour sa part, est bien persuadé du danger potentiel que représente Herrick, mais ses amis l'obligent à se contenir. Malheureusement, sa conviction se révèlera fondée et, trop tard, chacun l'apprendra à ses dépens.
Mais... quel plaisir de retrouver Herrick, en définitive ! Un vrai méchant (de chez méchant). Encore plus cruel, encore plus ingrat et abominable. On lui doit un grand moment de réjouissances (épisode 7) lorsqu'il nous débarrasse enfin de la jeune policière fouineuse qui contribue à l'arrestation de Mitchell. Un grand ouf de soulagement ! *sourire avec les dents*
Surtout que c'est lui qui, encore une fois, règle (à sa manière, très contestable, certes) les problèmes. Il sort Mitchell de prison, efface les traces comme à son habitude, et... son protégé lui rend immédiatement la monnaie de sa pièce (à sa manière, pas si contestable, vu les circonstances...). Il fallait s'y attendre. *RIP*


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  • Ironie du sort, cynisme des personnages et des situations... on continue à apprécier la série Being Human pour son ton décalé et certains thèmes parfois "osés" qu'elle n'hésite pas à aborder.
L'humour anglais, que l'on aime tant, est aussi toujours bien là. A titre de simple exemple, la "petite famille" s'est désormais -après Bristol- installée à « Honolulu Heights B&B » (lol), Cardiff, Wales. ^^
L'épisode 2 nous présente un vampire adolescent et illustre l'idée que les vampires sont des êtres déviants.


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Certains éléments -ou images- très crus et réalistes (S/M, etc.) amusent et choquent à la fois. Et elles n'ont pas la sensualité de True Blood... -_-'
Le réalisme que l'on trouve dans cette série est parfois très moche (si si), mais aussi particulièrement vrai. L'épisode 3 est assez dérangeant, tout en étant réellement insolite et stupéfiant : une zombie en pleine décomposition s'attire l'affection d'Annie et de Nina tandis que Mitchell se trouve face à un copycat collant. Ajoutez à ça l'annonce de l'arrrivée prochaine du bébé loup-garou... que de péripéties !
D'autre part, on découvre avec effroi la cruauté et le plaisir sadique des vampires qui capturent des loups-garous afin d'organiser des combats : un lycanthrope en phase de pleine lune face à un humain armé, et que le meilleur gagne !



Plus légèrement, on repère aussi un sympathique humour "de référence" : malgré la lourdeur du personnage d'Annie qui assiste la jeune policière dans son enquête, on apprécie beaucoup le clin d'oeil qu'offre l'épisode 6 dans lequel le père de George met en scène sa propre mort.


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L'acteur qui l'incarne n'est autre qu'un des acteurs de Quatre Mariages et un Enterrement, les scénaristes ayant même poussé l'analogie jusqu'à citer, au début, le poème de W. H. Auden lu dans le célèbre film !
  • Enfin, on poursuit dans cette saison la réflexion très pertinente et originale concernant la monstruosité qui fait tout l'intérêt de cette série. La vraie question étant toujours : être humain, c'est quoi au juste ?
Dès le premier épisode, on assiste à de longues discussions concernant la morale, ce qui est vraiment inhabituel dans les séries « divertissantes » fantastiques que l'on peut croiser sur les petits (et les grands) écrans. Certains pourraient les juger pénibles, mais elles ont le mérite de poser les vraies questions et de montrer que tout n’est pas juste facile dans ces univers où le surnaturel existe.
Mitchell explique qu'il se considère comme un animal. On lui oppose que l’humanité est une attitude. Il faut simplement se contraindre à l'adopter.
Un peu plus tard, il assure lui-même au jeune vampire qu'il rencontre que s’entourer de gens meilleurs que soi aide à mieux parvenir à se contrôler, parce que lorsqu’on agit mal il faut affronter leur déception et cela rend plus sincère et plus vrai.
Mais le malaise règne, car Mitchell se trouve dans l'impossibilité d’avouer ce qu’il a fait à la fin de la saison 2. Annie, dans un bel élan d'abnégation romantique (qui ne durera pas) lui dit que peu importe ce dont il s'agit, c’est du passé, et qu’elle l’aime pour ce qu’elle connaît de lui...
D'autres réflexions, dans l'épisode 5, portent sur le meurtre, à la fois inévitable et insupportable pour les êtres surnaturels. Ils sont des assassins malgré eux, et c'est ce qui constitue leur véritable torture. On assiste à une dispute douloureuse entre George et Mitchell à propos du pardon qui fait, justement, partie des valeurs humaines. A méditer !
Dans l'épisode 7, on note d'autres remarques très intelligentes sur les notions du mal et du courage, et comment, à certains moments, comme en temps de guerre par exemple, s'opère un déplacement des valeurs.
Le dernier épisode a même un petit air de Crime et Châtiment, puisque Annie tente de faire accepter à Mitchell qu'il doit payer volontairement pour ses fautes, et que s'il n'obtient pas pour autant le pardon, au moins contribuera-t-il à ce justice soit faite.
Cette série aborde aussi le thème très intéressant de la vengeance de manière à faire la démonstration de sa vanité : Annie explique à Lia (l'esprit d'une des victimes de Mitchell) que la vengeance et la douleur ne sont pas des choses dont il faut s’enivrer.
Being Human est une des rares séries à accorder autant d'importance à une réflexion morale en profondeur. On ne peut que lui en être reconnaissant !
Finalement, on s'attriste de voir que George, fou de douleur, en arrive à rejeter Mitchell, malgré tout ce qu'il a enduré et l'amitié sincère qu'il lui porte. Ce qui amène la saison à s'achever sur une tragédie, qui se veut une résolution autant qu'une libération : Mitchell assure être devenu humain grâce à ses amis et en étant finalement parvenu à accepter qu'il doit disparaître.... *niveau d'adhésion du public : faible*.





LES MAUVAISES :

Certains choix ont été opérés -de force, c'est une évidence- qui gâchent de nombreux aspects de l'histoire.
Aidan Turner, l'acteur qui incarne le vampire John Mitchell, ayant décidé de ne pas poursuivre la série (FATALE ERREUR, Aidan !!! *blâme*), il a fallu forcer l'histoire à évoluer d'une manière qui prenne en compte cette contrainte. Et donc, forcément, les développements et les résolutions arrêtés manquent de naturel, si ce n'est de logique... mais les échappatoires du scénario comportent néanmoins, et par moments, de jolies nuances.
  • Pour commencer, une relation amoureuse bancale s'établit entre Mitchell et Annie.


On est d'abord foncièrement contre : pourquoi l'amour ne pourrait-il pas demeurer amical ? Une amitié ne peut-elle pas être sincère, solide et profonde ? Peut-être même plus indéfectible qu'une relation amoureuse ? Faut-il obligatoirement la faire déboucher sur la formation d'un couple ? Le fait est, qu'en plus, les personnages ne s'accordent vraiment pas "sensuellement parlant" (leur relation ne peut pas être "normale" puisque la seule chose qui motive Mitchell est le sang)...
Au fur et à mesure de l'évolution de cette relation, au demeurant touchante, on n'y croit donc qu'à moitié... et puis, finalement, on se dit "pourquoi pas ?..." Surtout lorsqu'on saisit l'incompatibilité totale de nature qui sépare le vampire du fantôme. Alors oui, cet amour-là est peut-être, justement, un vrai et grand Amour. Finalement, Mitchell déclare qu'Annie aura été son plus bel amour, et on l'accepte, car il est tragique, impossible, et qu'il est l'emblème de leurs étranges destins à tous deux.


  • Mais si seulement... Annie n'était pas aussi insupportable ! Dans les deux premières saisons, le personnage, malgré sa maladresse, avait su séduire par son bon coeur et son caractère positif. Mais ici... force est de constater que sa stupidité est, parfois, franchement intolérable. La preuve que le cœur, sans le cerveau, c’est aussi un échec. Il n'y a guère que Cara (l'âme damnée de Herrick) pour lui voler la médaille dans la catégorie du personnage le plus exaspérant de l'histoire. On la battrait. Elle est la cause de graves problèmes pour ses amis. De quoi lui tenir définitivement rigueur ? Eh bien non, encore une fois (mais avec une massive bonne dose d'indulgence), on lui pardonne, parce qu'elle est fidèle à elle-même : elle ne peut pas être autre chose que ce qu'elle est, mais elle l'est avec la plus grande sincérité et les meilleurs sentiments du monde. Aussi, son personnage mérite une sorte de respect, comme nous en méritons tous, dans la réalité, malgré nos défauts et nos limites propres.
Car il ne faut pas perdre de vue qu'une des grandes caractéristiques de cette série (et c'est sans doute ce qui fait qu'on l'apprécie ou non, d'ailleurs) est le réalisme dans le fantastique. Ici, les êtres surnaturels n'ont rien d'idéal : pas de beauté fascinante, d'intelligence surhumaine ou de puissance illimitée. C'est un univers en demi-teintes, dans les "gris britanniques" pourrait-on dire, qu'il faut accepter -loin du glamour et du rêve- si l'on ne veut pas passer à côté de tout ce que cette série comporte, au demeurant, d'intéressant et d'original.
  • Enfin, pour terminer le passage des doléances, je reviens sur la plus énorme déception de la saison, forcément (si on ne l'avait pas déjà bien compris), celle du moment de la disparition finale (et inévitable) du personnage de John Mitchell *Regrets éternels*, aussi aberrante que maladroite et forcée. Trop de bons sentiments. Trop de pathétique (10 min de larmes et de oui, non, tue-moi, mais je t’aime, etc.) N'aurait-il pas été possible d'envisager tout simplement que Mitchell... parte ? Genre, avec les anciens quoi... ! N'étaient-ils pas venus le chercher tout exprès, d'ailleurs ? L'espoir et l'attente d'un possible retour aurait satisfait les fans. Amplement ! (oui, quand on est fan, on sait se satisfaire d'une simple attente ^^)... Eh bien non.
Alors je ne peux qu'affirmer que réduire Mitchell, que l'on a tant aimé, à un petit tas de cendres, c'est tout simplement... un scandale. Et Being Human sans Mitchell, ce ne sera plus jamais vraiment Being Human.


+ 1



NO FUTURE ?

Néanmoins, faut-il renoncer à regarder Being Human à l'avenir et enterrer la série avant même qu'elle ne soit définitivement éteinte ? (comme il arrive malheureusement que cela se produise parfois pour certaines dont l'évolution décourage les spectateurs ou qui n'ont jamais vraiment réussi à capter un public suffisant -ce qui n'est cependant pas, il faut le souligner, un critère de qualité : on se souviendra de la merveilleuse Pushing Daisies, prématurément arrêtée, de manière totalement imméritée !)
Une saison 4 de 8 nouveaux épisodes étant d'ores et déjà engagée... *bis* : à partir de ce soir, BBC 3, 9 PM !, voilà d'ailleurs le trailer :


... j'envisage, pour ma part, et malgré mes déceptions récentes, d'y jeter un oeil (pour commencer) en temps voulu. Ne serait-ce que pour savoir :
  • comment les scénaristes vont s'y prendre pour se tirer de ce mauvais pas *challenge* (et les défis d'auteurs, ça m'intéresse)
  • ensuite, parce que les personnages de Georges et Nina sont suffisamment forts et émouvants (malgré la faiblesse de George dans cette 3e saison, certes, due à son attachement pour Nina... oui, bon, ça va, on peut lui pardonner aussi) pour que l'on ait envie de savoir ce qu'ils vont bien pouvoir devenir, et SURTOUT ce que va donner leur... bébé-garou en préparation... héhé... Après Renesmée Cullen, le nourrisson avec des crocs, voilà le nouveau-né griffu et velu ? Les paris sont ouverts ! A mon avis, il sera juste... humain. Qui dit mieux ?
  • On nous annonce également la venue d'un nouveau vampire, Hal. A voir... On peut le découvrir déjà à travers sa présentation vidéo :
  • Je suis aussi particulièrement intriguée par les personnages des "anciens" qui ont fait leur apparition dans la 3e saison (un élément vraiment positif... mais oui, il y en a !), et notamment par celui d'Edgar Wyndham, dont j'ai beaucoup apprécié l'humour (noir).

Yeepee !
  • Enfin, il est certain que l'introduction du nouveau personnage de Thomas McNair, le jeune loup-garou sauvage et candide, particulièrement réussi (un vrai plaisir de la saison 3, il est aussi brut qu'efficace), et vraiment bien interprété par Michael Socha, en poussera plus d'une à s'intéresser à la suite des aventures de la Confrérie de l'Etrange !

Puppy eyes


Et il sculpte aussi des petites statuettes en bois (c'est un artiste... comme tous les garous, c'est bien connu ! ^^)

Tant que j'y suis, voici son prequel pour la saison 4 :




BEING AMERICAN :

J'ajouterai, pour finir, un petit mot à propos du remake US dont j'ai visionné quelques épisodes, lorsque je me suis retrouvée fort dépourvue à la fin de cette triste saison 3.


source

Ma première surprise a été qu'ils ont gardé exactement la même introduction. En même temps, celle de la version UK étant tout simplement géniale, comment faire autrement ? On peut alors se poser légitimement la question : pourquoi faire une "adaptation" et ne pas tout simplement diffuser la série originale ? J'imagine que la réponse à cette interrogation est surtout de nature financière, mais on pourrait aussi tenter de lui trouver une autre justification : ces personnages devant être par définition "the boys/girl next door" (vos voisins potentiels), il est peut-être plus légitime d'en faire des Bostoniens (hello Henry James !) pour qu'un public américain y croie davantage. Enfin... une explication qui ne prouve surtout que ma bienveillance. ^^ De plus, on s'était attaché au côté vraiment "cheap"/pauvre de la série britannique comme à une vraie originalité parmi toutes les séries traitant de fantastique (un peu comme si Ken Loach avait décidé de verser dans le surnaturel soudain), et il apparaissait en outre comme une forme de cohérence avec le sujet abordé (être juste humain). Mais bon, la vraie raison à cette nouvelle version made in US est certainement ailleurs...
On s'amusera donc de découvrir les changements survenus : George est devenu Josh, John (Mitchell) se prénomme désormais Ian Daniel (mais il est surnommé "Aidan" en clin d'oeil à l'acteur anglais !), et Annie devient Sally. Mouais. Pourquoi pas. Herrick, quant à lui, est à présent Bishop. Surprise de taille, cette fois-ci, et plutôt bonne : il est incarné par l'acteur (Mark Pellegrino) qui interprétait le Lucifer de Supernatural ! Il faut dire que quand on se spécialise dans les rôles de grands méchants... ça colle un peu à la peau.
Ils ont aussi gardé les vêtements caractéristiques d’Annie, et son teint métissé *pratique pour respecter le quota "personnes d'origine afro-américaine"*, le cuir de Mitchell (un must), le judaïsme de George *re-respect du quota "diversité religieuse -ou soutien à Israël ?"*, mais... il a à présent une sœur lesbienne *rere-quotas "minorités sexuelles" oblige* ! lolilol
Bref. On regrettretera peut-être un peu au début que le vampire ait un physique assez bizarre, comme une sorte d'hybride improbable entre la créature de Frankestein et un beau gosse (oui, j'exagère un tantinet). Le loup-garou est cynique et maladroit, assez similaire au personnage de George, mais pas encore émouvant. Le fantôme, elle, explique qu'elle faisait des études… voyons si cela lui donnera, à la longue, plus de jugeotte que son homonyme british !...
La série US se laisse regarder, sans vraiment se démarquer de la version originale pourtant. On pourra toutefois apprécier les occasions de faire des comparaisons et de chercher les raisons des petites modifications opérées çà et là.

Ici, le début :


Et, forcément, dès le premier épisode, on ne peut s'empêcher de sourire en remarquant une référence à... Twilight, dans les 20 minutes !

; ))

Petit message

J'ai remarqué que, malheureusement, Deezer perdait parfois certains morceaux, mais je ne peux pas savoir lesquels... Alors n'hésitez pas à me laisser un petit message lorsque, au cours de votre lecture, vous rencontrez un lien mort dans mes players. Je ferai en sorte de le remplacer. Merci !