jeudi 21 octobre 2010

Being Human


Voilà bien un titre qui change un peu ! Et c'est justement tout l'intérêt de cette série...
(pas vraiment de spoilers dans cet article, juste une présentation, avec quelques approfondissements concernant certains points qui m'ont paru très intéressants)


source

Being Human, la confrérie de l'étrange, titre français assez malheureux (et petit article de présentation sur Wikipédia en lien) est une série anglaise qui compte pour le moment deux saisons de 6 et 8 épisodes (voir aussi la présentation sur Being Human, en anglais, avec un article plus complet).

La série peut être vue sur CE SITE. Avec une seule et unique recommandation : ne pas la regarder en version française ! C'est une horreur. Elle a de quoi décourager totalement. On y perd tout : les voix, le ton, l'humour. Tout devient ridicule. Alors, à éviter absolument !!!

L'histoire est très simple et, dans son principe déjà, très humoristique : à Bristol, deux amis, l'un vampire (John Mitchell aka Aidan Turner), l'autre loup garou (George Sands -wtf !? un jeu de mots, peut-être... ?- aka Russel Tovey), décident d'emménager ensemble pour mettre fin à leur solitude. Ils souffrent de leur monstruosité et ne souhaitent qu'une chose : redevenir humains (d'où le titre) et faire à nouveau partie de la société. Une sorte de tentative de réintégration, donc... Ainsi, après avoir trouvé du travail dans un hôpital (l'un est brancardier, l'autre agent d'entretien... des jobs très en-dessous de leurs capacités, mais qui ont pour eux certains avantages), ils louent une maison (à la façade rose... vous apprécierez) qui se trouve être hantée par le fantôme d'une jeune femme (Anna/Annie Sawyer, aka Lenora Crichlow) atteinte d'un Trouble Obsessionnel Compulsif assez saugrenu : elle fait en permanence du thé/café/chocolat qu'elle est dans l'incapacité de consommer elle-même ! Etant des êtres surnaturels, ils ont la faculté de la voir et deviennent colocataires, puis amis. Mais parviendront-ils à vivre cette existence "normale" à laquelle chacun d'entre eux aspire ?
Les divers développements de l'histoire tournent autour des découvertes que les personnages font à leur propre sujet, ainsi que les difficultés relationnelles qu'ils rencontrent avec les humains ou... leurs semblables.
La plupart des acteurs sont très bons. Leur jeu est très suggestif, et il le faut compte tenu du peu de moyens accordés à d'éventuels "effets spéciaux" (je me plains de Vampire Diaries, mais à côté de BH, c'est presque l'oeuvre de Patrick Tatopoulos !). Les personnages "secondaires" ont des personnalités affirmées, depuis l'insupportable Lauren, jusqu'à l'abominable Herrick (encore un clin d'oeil ?), en passant par la remarquable Josie... chacun a sa part d'ombre et de lumière.


source (J'aime beaucoup ces deux affiches qui présentent chaque personnage avec sa caractéristique : Mitchell avec sa poche de sang ou son badge, George sa faim permanente ou la lune en arrière-plan, et Annie sa phosphorescence ou sa boîte de thé...)


En spectatrice attentive, j'ai commencé par regarder le pilote de la série (je le joins ci-dessous). Il m'a beaucoup plu, même si j'y ai remarqué une pauvreté de moyens que j'ai mise sur le compte du "coup d'essai" que constitue un pilote, et c'est donc très emballée que j'ai enchaîné sur le premier épisode.


source

Mais alors, la déception a immédiatement fait place à l'enthousiasme.
L'humour un peu "décalé" avait disparu, plusieurs acteurs principaux avaient été remplacés... et il m'a fallu un bon moment pour m'en remettre. A peu près comme d'habitude : 5 ou 6 épisodes (je devrais le savoir, maintenant !) avant que les choses ne se mettent en place, et que ne s'opère le phénomène bien connu d'accoutumance.
Néanmoins, même si à présent je suis très satisfaite d'avoir regardé la totalité de cette série et que je me suis attachée aux nouveaux personnages/acteurs, je continue à regretter que le ton et le jeu que j'avais pu voir dans le pilote ne se soient pas prolongés. J'avais vraiment beaucoup aimé le premier Mitchell (même si on s'habitue très vite au suivant ^^...) incarné par Guy Flanagan. Il avait des pauses théâtrales dignes d'un dandy du XIXes qui donnaient un charme fou au personnage, au demeurant particulièrement maigre et peu "sexy". Mais il avait quelque chose de dangereux, de malsain et de mélancolique qui était parfait. Il a été remplacé par un "beau gosse", plus viril, moins subtil m'a-t-il semblé dans un premier temps... (avant que, faible femme, je succombe, bien évidemment !).
De même pour Annie. J'avais vraiment apprécié le jeu d'Andrea Riseborough. Elle mettait en avant le caractère fragile et sensible du personnage. Et puis, lorsqu'on lui demandait ce qu'elle ferait avec plusieurs millions, elle répondait... qu'elle achèterait Colin Firth. Mdr.
Enfin, Herrick. Il me semble que dans le pilote, il est joué par un acteur black, avec beaucoup de classe et très inquiétant. Pourquoi a-t-il fallu changer ? Pour ne pas stigmatiser ? Je me demande...

Si vous souhaitez juger par vous-mêmes, voici le pilote (55 min). Regardez au moins l'intro, elle est vraiment excellente ! :



BH s'interroge, et nous interroge, sur ce que sont monstruosité et nature humaine.
Les mythes du vampire, du loup garou et du fantôme permettent, comme toujours, ces interrogations. Ils sont ici exploités de manière un peu particulière.

La société dans laquelle évoluent les personnages de BH n'a pas conscience de la présence d'êtres surnaturels. Quelques personnages au courant, à des postes-clés, ont des arrangements, avec les vampires notamment, et cachent leur existence afin d'éviter la panique. Ils "effacent" les bavures, font en sorte que l'ordre soit maintenu et les êtres surnaturels "sous contrôle". Il existe également une organisation secrète humaine (radicale et religieuse) de riposte face à ces créatures surnaturelles.

Les vampires : immortels et ne possédant pas de reflet, ils ne sont cependant pas sensibles à la lumière du soleil, même si celle-ci les indispose un peu. Un pieu en bois dans le coeur les détruit et ils disparaissent en fumée. Pour le reste, ils sont très humains, bien que présentés comme irrémédiablement "accros" (de vrais drogués !) au sang humain et à la sauvagerie. Ils mangent, dorment, ont des relations sexuelles. Le sang leur permet de se régénérer et d'être plus forts, même s'ils n'ont pas de pouvoirs particuliers. Il doivent être invités pour pénétrer dans une maison, ont des crocs pointus, et des pupilles qui virent au noir lorsque leur soif s'exprime. Ils peuvent éventuellement se mordre entre eux... mais ce n'est pas aussi satisfaisant que lorsqu'ils boivent du sang humain, et ils ont du mal à ne pas tuer leur proie. Mitchell a décidé de se "sevrer", et l'on assiste à sa lutte permanente avec lui-même pour résister à ce à quoi le pousse sa nature profonde. Mais il y a quelques "ratés"... Beaucoup beaucoup de ratés, à vrai dire...



sources

Une vidéo (qui ne fait pas partie de la série, c'est un "extra" trouvé sur le blog) présentant le personnage de John Mitchell :


Mitchell est un personnage tout en contradiction, que l'on apprend à connaître au fur et à mesure. Il n'est pas tout à fait "bon", pas tout à fait "mauvais"... Il est à la fois faible et très fort. Au départ, il semble très "commun", et puis on comprend qu'il est vraiment "autre chose", qu'il a été quelqu'un d'autre, on découvre son passé (ses passés !). Tous les personnages acquièrent progressivement de la profondeur dans cette série, et gardent une certaine ambiguïté.
Mitchell est, il faut l'avouer, particulièrement séduisant (bon, ok, c'est peut-être un peu parce que c'est le vampire...). Il est à la fois naïf et très expérimenté. Courageux, sensible. Il se bat. Une phrase qu'il prononce le présente particulièrement bien (il parle à une jeune femme dont il est en train de tomber amoureux) : "Help me/aide-moi, for I can't help myself/parce que je ne peux pas y arriver tout seul".
Encore une fois (toujours !) le vampire nous touche parce qu'on voudrait le sauver... réussir à le changer. Mais est-ce bien possible ?

Un bémol : les vampires féminins. Toutes plus insupportables les unes que les autres. Pour le moment, je regrette beaucoup de n'en avoir vu aucune qui soit réellement émouvante ou intrigante, contrairement à la louve-garou... A voir pour la suite, donc.
Enfin, les vampires détectent et méprisent profondément les loups garous qu'ils appellent des "chiens". Le plus souvent, ils cherchent à les tuer. Peut-être parce que leur force dépasse la leur lorsqu'ils sont transformés, ou bien que... leur odeur leur est insupportable...


Les loups garous ont, dans cette série, la particularité de voir leurs sens s'affiner au fur et à mesure que la pleine lune approche. George entretient une relation de dépendance avec "son loup", qu'il hait et aime à la fois. Il fait partie de lui. Il lui apporte des choses autant qu'il lui en fait perdre.




sources 1, 2, 3

Si le loup garou est plutôt moche (peu de moyens pour des effets spéciaux, sans doute est-ce une difficulté lorsqu'il s'agit d'une série...), en revanche, la manière dont Russel interprète la transformation est impressionnante. Il joue la douleur -une douleur intense, abominable, qu'il faut revivre irrémédiablement chaque mois- d'une manière époustouflante.


La contamination se fait par morsure ou griffure. A priori, une fois transformé, le loup garou n'a plus vraiment conscience de ses actes. Mais George avoue à un moment se souvenir de certaines choses. Il n'a qu'un désir, laisser éclater sa rage, sa sauvagerie, se nourrir... Lorsqu'il le retient (par différents moyens) le loup est frustré et se manifeste en-dehors du moment de la transformation en affectant le comportement de George. Il devient, par exemple, plus agressif.
La plus grande difficulté et la plus grande angoisse pour lui est de trouver où se transformer sans risquer de blesser qui que ce soit. Le pauvre se retrouve le plus souvent nu, au milieu des bois, enlaçant la dépouille d'un cerf...


Les fantômes sont des êtres au fonctionnement assez aléatoire. Annie est "liée" à sa maison, au début elle a d'ailleurs une peur panique de la quitter (mais ce n'est pas comme dans Beetlejuice, pas de paysage à la Dune avec un ver des sables géant à l'extérieur !), elle déplace les objets, ne peut rien boire ni manger, ne dort pas, ne peut être touchée. Mais à partir du moment où d'autres individus sont conscients de son existence, peuvent la voir, elle acquiert de la force. Au point qu'elle devient visible à tous, d'ailleurs !
Elle n'est pas passée dans l'autre monde parce que quelque chose la retenait ici-bas. Elle va découvrir quoi mais, pour autant, n'est pas sûre d'avoir très envie de mourir. Son amitié pour George et Mitchell lui donne une nouvelle envie de "vivre". De plus, elle connaît un terrible secret...


source

Peu à peu, elle change, surtout en fonction de ses propres émotions. On peut entrer en contact avec elle (la sensation est décrite comme froide ou électrique), devient un poltergeist (esprit frappeur) qui fait voler et casse involontairement les choses autour d'elle lorsqu'elle est bouleversée ou en colère. Ensuite, un autre fantôme lui apprend à lire les auras afin de savoir qui est l'individu qu'elle a en face d'elle, à capter les sensations à travers les êtres humains, à éviter ceux qui la cherchent et qui se manifestent à travers les ondes (radio, TV...)
C'est un personnage très intéressant en soi, même si au départ, et de temps en temps, elle apparaît un peu sotte... On découvre progressivement son grand coeur. Elle est un vrai réconfort pour Mitchell et George. Et un grand ressort dramatique pour la série. Surtout dans la saison 2.

Dans l'ensemble, les effets spéciaux de Being Human n'ont pas un grand intérêt. On se contente de lentilles, d'images coupées pour les apparitions/disparitions du fantôme, et d'un vilain costume de loup garou. J'ai été surprise de découvrir à quel point tout cela demandait pourtant du travail ! Un robot a été fait pour les scènes de transformation, et le maquillage demande beaucoup de savoir-faire, comme le montre cette vidéo. Néanmoins, cela ne vaut malheureusement pas des images de synthèse.


Et puis, peu importe en définitive, car la force de Being Human, réside surtout dans sa réflexion "philosophique". Les personnages discutent, s'interrogent, se cherchent, se trouvent, se perdent, apprennent, se trompent, essaient, sans cesse. Avec beaucoup de sensibilité.

Les "monstres" veulent s'intégrer, vivre comme les humains. Ils poursuivent leur humanité perdue, chacun à leur manière. Tous cherchent l'amour, en somme, car qu'y a-t-il de plus humain, en effet ? Leurs aventures mettent progressivement en évidence la vraie monstruosité, celle des "autres" et celle des humains...

Se détester...


s'accepter...


renoncer...


... participent de l'évolution des personnages de la série.
Le thème de la monstruosité et/ou de la différence est décliné de multiples manières. D'abord, Mitchell et George sont considérés comme un couple gay -ce qui prête plutôt à sourire- lorsqu'ils emménagent. Puis, plus grave : on soupçonne Mitchell de pédophilie. La réaction des voisins est effrayante. Enfin, chaque cas de figure est représenté : la mère alcoolique, le petit ami violent, le meurtrier, le patron abusif, etc...




A l'instar du trio, on réalise que les vrais monstres ne sont peut-être pas ceux que l'on croyait.



Car qui fait le plus souffrir ses semblables ?





Avec Josie, on réfléchit aussi à ce que c'est qu'être "humain". L'immortalité est-elle tellement enviable ou, tout simplement... une bonne chose ?





Une réflexion est aussi perceptible au sujet des liens qui unissent les individus : amitié, amour, haine, désir de vengeance, etc... Les personnages passent par toutes les situations, et alternent entre l'amour, la haine, la compréhension, la révolte...
La fin de la saison 2, vraiment très bonne, nous confronte à une sorte de racisme ou de fanatisme religieux qui, entraînant des préjugés et/ou des croyances dogmatiques, conduisent à des quêtes et des guerres sanglantes. Les conséquences sont désastreuses. Car vient le moment de la guerre ouverte entre les humains et les créatures surnaturelles...





Mais le vampire a du répondant :




*_*' (bon, j'étais déjà amoureuse avant cette réplique, de toutes façons...)


L'humour est également une des qualités appréciables de BH. Humour "anglais", parfois jeu de mots, parfois ironique ou parodique, souvent décalé, il surprend et fait plaisir. Il est inhérent aux personnages, surtout en ce qui concerne George. Ainsi, on remarque qu'Annie explique à Nina que c'est le nom d'un loup garou dans Buffy (ce que la Nina en question ne trouve pas franchement drôle étant donné ce qu'il lui arrive) ! Ou encore les vampires se mettent à chanter Rehab de Amy Winehouse quand Mitchell veut les pousser à devenir "clean".
Mitchell et George ont une discussion hilarante, un soir où ils sont tous les deux sur les nerfs, à propos des grilles de programmation TV dont les horaires ne sont pas fixes et mentionnent le contenu désolant d'une certaine émission en regrettant de ne pouvoir la regarder à cause de ces changements inopinés.
Ils regardent aussi Frankestein à la TV en se faisant la réflexion que, pour eux, ce film est à présent davantage comme du Ken Loach (la scène où les villageois viennent avec des torches et des fourches pour exterminer la bêêête) vu la manière dont leurs voisins les traitent...
Les scènes ou les répliques humoristiques sont très fréquentes.




L'évidence !



Il est certain qu'ils ont beau être des êtres surnaturels, cela ne fait pas pour autant d'eux des super-héros.


A cette ambiance, tantôt émouvante, tantôt comique, vient également s'ajouter une certaine noirceur. Elle provient d'un dernier élément qui demeure un mystère tout au long des deux saisons, qui n'est pas montré, ne nécessite aucun effet particulier pour procurer un grand malaise : la mort. Elle-même.
C'est elle qui engendre la vraie peur qui sous-tend cet univers. Car on ne sait pas ce qu'elle est. Et l'on a plutôt l'impression qu'elle est mauvaise. Très mauvaise.
Annie et Mitchell l'ont vue (puisqu'ils sont morts) et ils décident de cacher à George ce qu'ils savent pour ne pas l'inquiéter. Par contre, cela se révèle particulièrement efficace pour décourager n'importe quel être humain ayant des choses sur la conscience...




La mort se manifeste par l'apparition d'une porte, que le mort doit traverser. Lorsque cela ne se fait pas volontairement, les fantômes "rebelles" sont traqués, car leur état n'est pas supposé se prolonger indéfiniment.
Finalement, l'au-delà apparaît comme un monde kafkaïen, particulièrement oppressant, incompréhensible et désespérant, au sujet duquel il nous reste encore tout à découvrir. Mais... le souhaite-t-on seulement ?

La fin de la 2e saison, vraiment excellente, nous laisse sur des attentes, des difficultés, des rebondissements et des défis particulièrement difficiles à relever. Vivement la suite !


En somme, malgré quelques incohérences assez grotesques -comme cette histoire de porte (dans la cave de l'hôpital, là où George se transforme) qui se ferme un coup de l'extérieur, un coup de l'intérieur (?), ou l'interminable scène (toujours dans cette même pièce) entre le chef des vampires et George qui s'apprête à se changer en loup (l'autre avait 15000 fois la possibilité de s'en aller !!!)- Being Human est une série pourvue de nombreuses qualités.
L'idée d'un "Freak" Friends est très intéressante, et le réalisme, qui peut être, au départ, un peu décevant lorsqu'on est habitué à davantage de "rêve", a quelque chose de très touchant.
Plus l'histoire se développe plus on s'attache aux personnages, car ils gagnent en épaisseur.
Enfin, on peut soit regretter soit apprécier (successivement et selon les moments) l'apparence "normale" des acteurs de BH. Personne n'a une plastique parfaite ici, il y a des poils, des muscles discrets, du "mou", du "petit", du réel... encore une fois. Pas de grande demeure, mais des HLM, des banlieues. Pas de moment vraiment "sexy", les choses sont plutôt crues, et le sexe, la nudité n'ont rien de glamour. Je l'ai déploré, au départ, appréciant, comme beaucoup, l'esthétique soignée, les paillettes et les (extra-ordinaires) tablettes de chocolat..., avant de me mettre à aimer tout autre chose dans ces épisodes. Notamment, la qualité des acteurs, parfaitement nuancés et expressifs. Vrais.
Et j'en ai été d'autant plus touchée et conquise.



Annie/Lenora a une présence chaude et positive. Elle "materne" les deux garçons. Dans une vidéo, le maquilleur explique que l'actrice est magnifique (d'une famille originaire des Caraïbes, me semble-t-il) et qu'elle n'a quasiment pas besoin de maquillage, ce qui correspond aussi à leur choix de faire d'Annie un personnage très naturel.


sources

George/Russel est très émouvant. On s'amuse un peu au départ de son physique de "premier de la classe", mais on découvre rapidement quelqu'un de très intelligent, honnête, et profondément sensible. Sa voix a tendance à monter dans les aigus quand il s'énerve et il est parfois maniéré, ce qui est vraiment amusant. On ne peut que l'adorer.



Une raison de Midinette
® pour regarder cette série (Aaahhhhh ! Il en faut bien une également, lol, ça fait partie du fun !) est la présence d'Aidan Turner, acteur résolument charmant, si si (et qui fait apprécier la pilosité... il aurait été parfait en loup garou, lui-même !). Je me demande comment il peut se faire qu' un Irlandais ressemble tant à un Italien... (c'est comme Bono, ou Kelly Jones... moi qui pensais qu'au-dessus d'une ligne Bordeaux-Lyon tout le monde était blond aux yeux bleus ^^).
Eh ben tant qu'on y est, voilà une petite interview de l'acteur :


Au départ, je n'y croyais pas du tout. Il a un petit museau de souris, et ses bouclettes et son sourire trop mimi lui donnaient un aspect totalement inoffensif. Mais en fait... il est très convaincant en colère ! Ses beaux yeux et ses sourcils noirs au mouvement très expressif parlent beaucoup pour lui. Il sait jouer sur tous les registres, et c'est un réel atout.
A mon grand plaisir, je découvre qu'il a joué dans une mini-série à propos de la confrérie préraphaélite : Desperate Romantics (oui, oui, il y a bien une volonté de relier cette série à Desperate Housewives !). Il y interprète le personnage du peintre Dante Gabriel Rossetti... *Ô joie* !

(NB : Mais par pitié, il faut le débarrasser de ces abominables mitaines qu'il porte en permanence ! Dedans, dehors... il fume avec, il mange avec... à croire qu'il dort avec ! Yuuuuueuuuaaah !...)


La série est un grand succès en Angleterre. Très plébiscitée, alors que l'on n'attendait pas un tel enthousiasme, l'équipe -qui a déménagé de Bristol au Pays de Galles- est en train de tourner la saison 3.


source

Pour finir, voici l'adresse du site de la BBC (BBC three) consacré à Being Human. On peut y trouver différentes choses, comme des photos, des articles, mais aussi un blog des plus intéressants où l'on interviewe les acteurs, présente les personnages, montre le travail des maquilleurs et costumiers, cite les musiques employées dans chaque épisode...
Il en ressort certainement une chose : à quel point les professionnels travaillant pour cette série, et surtout les acteurs, sont simples, naturels, abordables et... adorables !

5 commentaires:

  1. Va falloir que je regarde cette série... Malheureusement en ce moment les journée de 24h ne me suffisent pas. Je vais essayer de négocier un rab avec le grand patron...

    RépondreSupprimer
  2. Tu veux lui demander une petite modif' spéciale ?... genre des journées de 48h ? lol. Cette série se regarde très vite, il y a peu d'épisodes, même s'ils font presque 1h chacun. C'est un point de vue assez différent sur tout ce monde "freaks-glamour" à la mode... et à l'anglaise, qui plus est ! ^^

    RépondreSupprimer
  3. Je ne sais pas pourquoi mais ton article ne m'a pas donné envie. Peut-être parce qu'en ce moment je suis un peu lasse des vampires et des loups-garous..; ou parce qu'on y parle pas d'amour lol
    Quand à la mort, il vaut mieux l'accepter : nous sommes tous mortels après tout.
    J'arrête là mes banalités, j'ai la sensation d'être aussi ennuyeuse que la pluie qui tombe. :D
    A bientôt

    RépondreSupprimer
  4. Alors la My, tu as tord, la pluie qui tombe c'est tout sauf ennuyeux ^^ Je suis une fan du son de la pluie.

    RépondreSupprimer
  5. Oui, même si cela peut paraître surprenant, je suis moi aussi une grande fan de la pluie. Ce que je ne supporte pas, c'est le froid sec. Ou pire : le vent ! La pluie est douce, pleine de tendresse, elle réconforte et berce. Et puis l'eau, c'est la vie ! (et à chaque fois, j'ai "Singin' in the rain" quelque part dans un coin de ma tête...
    Pour ce qui est de mon article, je suis désolée qu'il ne t'ait pas donné envie ! C'est sûr, c'est encore une histoire de vampires et de loups garous, mais avec un ton tellement différent !
    La manière dont la mort est présentée est plutôt intéressante en soi. C'est vrai que la rendre "mauvaise" et donc légitimer le fait que les personnages refusent de l'accepter ou la fuient est un peu étrange... mais je crois que c'est sans doute parce que, pour le moment, on ne comprend pas son fonctionnement... A voir dans la suite.
    Quant à l'amour, il y en a ! J'en parle, je crois bien. De l'amour-amitié très vrai et solide, et puis les personnages sont en quête d'amour, le trouvent parfois, le perdent... C'est très réaliste et sincère. La seule chose qu'il n'y a pas, c'est du glamour. Ça c'est sûr. Mais ça fait du bien aussi ! ; ))

    RépondreSupprimer

Petit message

J'ai remarqué que, malheureusement, Deezer perdait parfois certains morceaux, mais je ne peux pas savoir lesquels... Alors n'hésitez pas à me laisser un petit message lorsque, au cours de votre lecture, vous rencontrez un lien mort dans mes players. Je ferai en sorte de le remplacer. Merci !