dimanche 28 février 2010

A propos des chapitres 28-29-30-31-32-33-34-35 : inspiration


Bella has the vision of Kaly's life because she brought her back making Bella drink her blood and tells her she'll be different from now on. She's much more than human, knows Kaly's entire life whereas she can feel Bella's emotions. They are linked. Edward and Bella take leave and learn the Volturi lost their track because Edward dissapeared from Demetri's vision and they believe they're dead. He understands Bella's now using her shield, but she still doesn't know how. She also seems to develop new skills. Edward changes her plans and they go to Paris on their way back to Forks. Bella enjoys her new sensations, but she's also overwhelmed by them. They meet an old acquaintance of Edward wandering in the city. Then he tells Bella how he met him and what he did when he was a new-born vampire. Edward knows his friend could tell he'd seen them and one day the Volturi would know. Furthermore Bella becomes more and more attractive for vampires. During a storm, she realizes she became a kind of hybrid, fears Edward would reject her again, feels lost and unaccomplished. So she asks him to change her into a vampire because she wants to fight the Volturi and protect him and her children the best she can, even if she could lose their love. Edward refuses, so Bella bursts into rage and wounds herself with a broken mirror. So she provokes Edward saying she could cut her own throat. But Edward seems to surrender.

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Dans ces chapitres, j'ai cherché à créer une opposition très nette entre la vie et la mort. Un lien aussi. C'est pour cette raison que j'ai beaucoup insisté sur le ressenti et les sensations de Bella. Et pour cette raison aussi qu'ils se retrouvent à visiter un cimetière de nuit (et puis il ne faut pas oublier l'origine "gothique" des histoires de vampires...). Bella est en contradiction profonde, tiraillée entre deux mondes auxquels elle n'appartient pas vraiment.



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(vue de la fenêtre d'un hôtel !)

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J'ai choisi de les faire séjourner à Paris. Quoi de plus romantique pour des Américains ? Alors autant faire un peu de chauvinisme... même si je ne suis pas du tout parisienne.

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Un hommage appuyé au quartier de Montmartre qui est vraiment un lieu magnifique.

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Bella et Edward se rendent au Père-Lachaise. Je ne l'ai pas nommé, mais tout ce que j'ai décrit permet de le reconnaître. La plupart des détails sont véridiques. C'est un lieu vraiment impressionnant. Très beau, calme, magique. Il se visite même virtuellement ! : ici.

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Les statues sont parfois très intrigantes. Je me rappelle en avoir vu de superbes, avec des expressions surprenantes (sortant de la pierre, écrivant, pleurant...). Mais j'étais restée tout particulièrement en contemplation devant un ange haut perché, qui m'était apparu dans le soleil aveuglant d'un brûlant après-midi d'été... et j'étais avec l'amour de ma vie, en plus... (*souvenir, soupir*, et détail biographique très intime...) Que du vécu, donc !

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Une statue symbolique. L'ange arrache la belle au démon...

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A propos de la sensualité. Il m'a semblé très important d'insister sur les modifications que le sang de Kaly opère en Bella. Si Twilight est la "Saga du désir interdit" (ou plutôt de l'abstinence !), il est normal que ce désir se fasse sentir parfois. Mais pas toujours non plus, parce que ce n'est pas non plus une fin en soi. Depuis longtemps, Bella et Edward -mais peut-être davantage Edward, d'ailleurs- cherchent à résister à ce désir. C'est une situation de tension permanente et profondément tragique. Belle, aussi. Car assouvir ce désir, c'est risquer de le perdre à tout jamais. Et c'est sur cette contradiction, sur ce danger, que repose toute l'histoire.

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La tombe d'Oscar Wilde -un auteur, et une personnalité, exceptionnels- est très connue. Elle est exactement comme je l'ai décrite. On peut la voir sur le net (link : avant qu'elle ne soit trop dégradée).

Ajout du 01 mars 2010 : aujourd'hui est fêté le bicentenaire de Frédéric Chopin, compositeur et pianiste merveilleux dont les mélodies m'ont souvent emportée. Une pensée émue et respectueuse...

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Je me suis beaucoup amusée à inventer un passé à Edward. Les personnages qui interviennent ici sont librement inspirés de personnes de mon entourage proche. Alors je n'arrive pas à proposer quelque image que ce soit pour les incarner ! Vous pouvez suggérer des visages auxquels vous les avez associés, je serais curieuse de les voir... et je pourrais peut-être les publier ici.
Dans le discours de Julien, j'ai glissé quelques clins d'oeil personnels et des références à certains auteurs que j'aime tout particulièrement.

Sur une très judicieuse proposition de Jacobinette (merci !), un visage possible :

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Concernant les pâtisseries, vous aurez reconnu... je ne fais pas de publicité...



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L'orage. Un moment magique. Plein d'énergie, de tension. Un moment de crise, également. Bella est devenue si sensible... comment pourrait-elle y résister ? Encore une influence gothique ("roman gothique" : Angleterre, fin XVIIIes, Walpole, Radcliffe, Shelley, Stoker... link -à ce propos, Le Portrait de Dorian Gray d'O. Wilde serait du "néogothique" !), mais on aime tellement !...
Plus sérieusement, Bella prend conscience que ses sens sont "détraqués" (in an Arthur Rimbaud manner... évidemment) et qu'elle ne maîtrise pas ce qu'elle est devenue. Je poursuis ici mon parallèle avec la saga de S. Meyer, en faisant de Bella elle-même l'hybride qu'elle avait rêvé concevoir avec Edward. Il me semble que c'est un de mes points essentiels de divergence avec l'auteur, et je sais que je ne suis pas la seule. Le personnage de Renesmé m'est apparu comme une aberration : un hybride (ce que n'est pas un "métissage", au contraire) est un être stérile (dans tous les sens du terme). Il est à la fois double, inachevé et solitaire. Il est une manipulation.
Même s'il lui donne de nouvelles aptitudes (et on peut peut-être y reconnaître certains éléments dont Kaly lui a parlé à propos des Dakini, sans qu'elle en soit une pourtant), cet état procure également de la souffrance à Bella. Elle ne peut pas aller au bout d'elle-même, et ne maîtrise ni son bouclier, ni ses émotions, ni sa séduction.

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Ainsi, elle retrouve ses vieilles peurs. Pour le moment, tout ce qu'elle a vécu n'a pas permis de les résoudre vraiment. C'était une fuite en avant. Une tentative d'évitement.
Elle explique son choix à Edward. Et ses raisons sont très nouvelles. Elle ne veut pas devenir vampire pour demeurer avec lui, éternellement, en échappant à la mort. Mon personnage souhaite qu'Edward fasse d'elle un vampire afin de pouvoir faire face à la mort, se battre activement, et protéger ceux qu'elle aime de son mieux, même si elle doit y perdre sa propre vie ou -pire- leur amour. Car c'est bien ce qu'elle risque.
Mais c'est un sacrifice qu'elle accepte de faire, par amour pour eux. S. M. n'avait -me semble-t-il- accepté de faire de Bella un vampire que dans une situation extrême : après qu'elle ait choisi de risquer sa vie pour donner naissance à son enfant (une idée très "religieuse", somme toute...), Edward la transforme pour l'arracher à la mort. Ce n'est pas mon choix. Même si l'idée du sacrifice demeure. En ce qui me concerne, je voulais qu'elle soit moins passive, moins soumise.
Je voulais aussi que l'on n'échappe pas à la sensualité d'Edward. Son plaisir est complètement oublié chez S. Meyer. Avorté. Son plaisir sombre de vampire, celui qui fait vibrer, justement, l'imaginaire. Pire, même, il est dénaturé et remplacé par quelques réflexions un peu lourdes sur leurs rapports sexuels, ensuite, quand Bella est devenue vampire elle-même. Mais cela n'a plus vraiment d'intérêt. Pour moi (mais je comprends qu'on puisse ne pas être d'accord) le comble de l'absurdité a été cette nuit de noces après laquelle Bella se trouve couverte de bleus. Quel intérêt ? Il m'a semblé comprendre qu'Edward n'éprouvait pas vraiment de plaisir en plus (parce qu'il essayait juste de ne pas tuer Bella !). A partir de ce moment, cette saga est devenue, selon moi, la "saga du plaisir confisqué". Pour tous les personnages. Et j'ai trouvé cela vraiment dommage ! Frustrant.
Je lui en veux beaucoup pour les bleus de Bella, d'ailleurs (j'ai une petite vengeance personnelle, pour plus tard, à ce propos...) Il faut bien s'amuser !

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Il est des morceaux de musique comme des obsessions... On ne peut pas se les sortir de la tête, on est capable de les écouter en boucle en se disant à chaque fois qu'il faudra les réécouter encore -encore et toujours !- pour les savourer à nouveau parce que l'émotion qu'ils procurent est si belle, si juste, tellement en accord avec soi...
Cela m'est arrivé plusieurs fois en cherchant les musiques susceptibles de s'accorder avec certains moments de ma fiction. Cela s'est produit avec Ederlezi, The Blower's Daughter, Kashf, Black & Blue, Amie, Flightless Bird, Samson... et quelques autres. Cela vient de se reproduire avec My Skin de Natalie Merchant (merci, Jacobinette -une muse ?- pour cette découverte !) et Le Tunnel d'or d'Aaron. En voici les paroles, une fois n'est pas coutume et elles ont leur intérêt.

Natalie Merchant, My Skin

Take a look at my body
Look at my hands
There's so much here
That I don't understand
Your face saving promises
Whispered like prayers
I don't need them I don't need them
I've been treated so wrong
I've been treated so long
As if I'm becoming untouchable
Contempt loves the silence
It thrives in the dark
With fine winding tendrils
That strangle the heart
They say that promises
Sweeten the blow
But I don't need them No, I don't need them
I've been treated so wrong
I've been treated so long
As if I'm becoming untouchable
I'm a slow dying flower
Frost killing hour
The sweet turning sour
And untouchable
Oh, I need
The darkness The sweetness
The sadness The weakness
I need this I need
A lullaby A kiss goodnight
Angel sweet Love of my life
Oh, I need this
Do you remember the way
That you touched me before
All the trembling sweetness
I loved and adored?
Your face saving promises
Whispered like prayers
I don't need them
No, I don't need them
Oh, I need
The darkness The sweetness
The sadness The weakness
I need this I need
A lullaby A kiss goodnight
The angel sweet Love of my life
I need this
Is it dark enough?
Can you see me?
Do you want me?
Can you reach me?
Or I'm leaving
You better shut your mouth
Hold your breath
Kiss me now you'll catch my death
Oh, I mean it


Aaron, Le Tunnel d’or

Regarde, il gèle
Là sous mes yeux
Des stalactites de rêves
Trop vieux
Toutes ces promesses
Qui s’évaporent
Vers d’autres ciels
Vers d’autres ports
Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange, mon ange
De mille saveurs
Une seule me touche
Lorsque tes lèvres
Effleurent ma bouche
De tous ces vents,
Un seul me porte
Lorsque ton ombre
Passe ma porte
Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange, mon ange
Prends mes soupirs
Donne moi des larmes
A trop mourir, on pose les armes
Respire encore
Mon doux mensonge
Que sur ton souffle
Le temps s’allonge
Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange, mon ange
Seuls sur nos cendres
En équilibre
Mes poumons pleurent
Mon cœur est libre
Ta voix s’efface
De mes pensées
J’apprivoiserai
Ma liberté
Et mes rêves s’accrochent à tes phalanges
Je t’aime trop fort, ça te dérange
Et mes rêves se brisent sur tes phalanges
Je t’aime trop fort
Mon ange, mon ange

La première m'a vraiment inspiré le début du dernier chapitre, ce moment si particulier de calme, de douceur, avant l'orage. Moment suspendu, où le désir commence à monter, imperceptiblement, provoquant, et avec une certaine mélancolie aussi. Elle est parfaite.
La seconde est sublime. Je ne l'ai pas aimée à ce point dès la première écoute. Mais... elle a fini par me hanter complètement.
Des paroles comme "Is it dark enough ? Can you see me ? Do you want me ? Can you reach me ? Or I'm leaving. You better shut your mouth, hold your breath, kiss me now you'll catch my death. Oh, I mean it", puis "Je t'aime trop fort, mon ange", "De mille saveurs, une seule me touche : lorsque tes lèvres effleurent ma bouche", "A trop mourir, on pose les armes", et -surtout- "Que sur ton souffle le temps s'allonge" (magnifique de poésie) traduisent impeccablement les sentiments de mes personnages.
Tout est dit.
Ensuite, j'ai été très agréablement surprise de la manière dont ces deux morceaux pouvaient être mis en miroir. Ils abordent les mêmes thèmes : la mort, l'amour, l'ange... Et le "miroir" (le double de Bella qu'est Kaly ou la nouvelle Bella hybride qu'elle est devenue et qu'elle ne supporte pas) est justement l'élément important du dernier chapitre. C'est à cause de lui, et grâce à lui, que tout se déclenche.

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(Hi, hi, un peu de second degré...)

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Et maintenant ?



Petit message

J'ai remarqué que, malheureusement, Deezer perdait parfois certains morceaux, mais je ne peux pas savoir lesquels... Alors n'hésitez pas à me laisser un petit message lorsque, au cours de votre lecture, vous rencontrez un lien mort dans mes players. Je ferai en sorte de le remplacer. Merci !