Supernatural

Gasp ! Encore des yeux verts...

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Mais avant…

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La minute perso.

(Je sais, c’est vache, mais elle sera sans doute éphémère, et je suis bien obligée d’expliquer un peu le pourquoi du comment… !)

Avec, d’abord, une pensée émue pour Amy dont j'appréciais beaucoup le talent.

Je tourne en mode « économie d’énergie » depuis quelque temps. Pour moi aussi, ce sont les vacances, alors je m’autorise quelques détours, voire quelques périples… avant de reprendre ma fiction, et le reste. Je profite avec lenteur du temps qui passe, et j’attends… j’attends le retour du soleil !
Du coup, j’ai raté le jour des chevaliers et des gladiateurs, ce qui est bien dommage, mais j’étais coincée, physiquement, quelque part entre la butte Montmartre et la tour Eiffel, en train de jongler avec deux langages différents, et intellectuellement aux prises avec deux univers aux antipodes l’un de l’autre : celui d’Holden Caulfield -que j’ai vraiment adoré mais qui a peu de rapport avec le sujet de ce blog- et celui des frères Winchester auquel j’ai décidé de consacrer l’article qui va suivre.

Dans la série « ®Midinette aime… mais pas seulement ! » ^^

J’avais commencé à suivre cette série il y a des années (elle a débuté en 2005)…
mais je l’avais perdue de vue, quelque part au milieu de la 4e saison.
Le mois dernier, j’ai subitement décidé de rattraper mon retard... avec beaucoup de bonheur.

NB : peu de spoilers ici –j’y fais attention- mais quelques éléments tout de même que je ne peux/veux pas éviter.

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… Bon, revenons à nos petits loups moutons. Ils méritent bien qu'on leur consacre un long moment !

Supernatural… c’est avant tout une histoire de famille.

Celle des frères Winchester (comme la carabine). Dean, et Sam. Le grand frère, et le petit. Unis par le sang, un amour fraternel très fort, et une grande solitude… La différence, le devoir, le destin, ont fait de ces personnages des "hommes à part". Autrement dit, des héros. A la fois touchants et drôles, graves et sympathiques.

La série comporte pour le moment 6 saisons. On peut les regarder ici ou là.
Une 7e, la dernière, devrait débuter en septembre, et les fans tremblent à l’idée de la manière dont les scénaristes vont bien pouvoir choisir de terminer cette longue aventure. Trop longue ? Qui sait… ?
On préfèrerait certainement qu’elle dure toujours.

Alors, pourquoi aime-t-on tellement regarder Supernatural ?

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Plus sérieusement, la réponse en cinq points.



I L’histoire :

A la manière de The Vampire Diaries, la série peut à première vue paraître s’adresser aux adolescents (mais cela ne dissuade plus personne désormais, lol). Elle met en scène des « beaux gosses qui tombent les filles », les rebondissements défient souvent les lois de la logique, les monstres sont très vilains, les valeurs morales bien perceptibles, et l’humour potache.
Mais encore une fois, on s’attache très facilement aux personnages et à leur histoire. On apprécie le moment de détente, on se laisse emporter dans ce monde...
Un monde plein de surnaturel. Totalement saturé, en vérité. Car la série puise, par principe, dans tous les mythes, toutes les croyances, toutes les superstitions possibles et imaginables. Ainsi, l’on est surpris de retrouver des éléments culturels entrevus au cours de sa propre existence, et d’en découvrir d’autres, souvent très intéressants. On s’amuse des choix opérés, du point de vue adopté. On s’étonne… et même on s’enthousiasme réellement parfois devant l’inventivité et l’intelligence dont font preuve les scénaristes.
La famille Winchester a un travail pas comme les autres. Un rôle plutôt, un sacerdoce. Une malédiction : ils sont des chasseurs de monstres. Et autant dire que ce n’est pas de tout repos. Pire, même : c’est une véritable malédiction, car cette existence semble leur refuser le bonheur... du moins celui auquel tout un chacun aspire. Depuis leur plus tendre enfance, Dean et Sam côtoient les créatures de l’ombre. Ils leur doivent de profondes blessures, une relation difficile avec un père trop absent, le manque d’amour enfin, dû au décès prématuré de leur mère… Leur mission est donc de combattre tous les êtres malfaisants qui peuplent leur univers. De quoi tenir plusieurs centaines d’épisodes !
Un dernier élément notable : les personnages ne disparaissent pas, dans cette histoire, ou jamais tout à fait en tout cas. La mort n'est pas une fin en soi, on en revient, on y retourne, et c'est reparti pour un tour ! Une fois accepté, le principe s'avère franchement agréable. C'est la porte ouverte à tous les possible et l'assurance que rien ne vaut qu'on se tracasse... L'univers de Supernatural est COOL (NDA : comme Fonzie ! ^^), et ça, ça fait du bien.



II Les personnages/les acteurs :

Au fil des épisodes, on découvre des personnages surprenants, incarnés par de très bons acteurs. Parmi mes préférés :

_ Sam et Dean, bien évidemment, attachants, sexy, et complémentaires.
Bon, je dois avouer que j’ai encore une radicale petite préférence pour l’aîné… (naaah, en fait, je craque complètement).

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J'avoue que Dean/Jensen serait vraiment du genre à couper la chique à n'importe qui *dit la ®Midinette Inside qui baye* (et je sens qu'un petit post tout spécialement consacré à cette "image artificielle" s'impose pour bientôt -goûts d'esthète obligent, uhuhu !) A ma décharge, l’acteur qui incarne Dean Winchester à l'écran, Jensen Ackles, a un lourd passé… de mannequin (encore un !). Il a aussi un petit côté James West des Mystères de l'Ouest/The Wild Wild West que je regardais avec passion étant petite... Une sorte de super-héros, quoi.
Bref, Dean Winchester, pour moi, c'est vraiment Batman. *soupir*

Dean est un dur. Il a toujours été le grand frère protecteur, soucieux de rendre ses parents fiers de lui, responsable, fidèle, et attaché à l’honneur. Un vrai « macho », avec un grand, très grand cœur… qu’il cache à coups de poings. Il peut se montrer presque bourru, pas très fin par moments. Néanmoins, il est extrêmement courageux, voire tête brûlée. C’est un coureur de jupons qui « se la joue », mais il se révèle terriblement vertueux, au fond, lorsqu’il s’agit de faire des choix cruciaux (et c’est certainement la raison pour laquelle il est intrinsèquement lié à un personnage surnaturel d’une très grande importance qui est, lui aussi, destiné à combattre son propre frère). Même si j’aurais préféré découvrir Dean sous un angle plus « sombre », non, rien à faire : il demeure quelqu’un de bien, qui aspirerait à des choses simples comme une famille, une voiture et de la bonne musique... si l’ennui ne le guettait pas fatalement au bout de l’allée. Quand on est un homme d'action, on ne se refait pas !

Cette merveilleuse image/création de Dean "en Lucifer" (je pense moi aussi, qu'effectivement, ça aurait dû être LUI !) a été trouvée sur Tumblr et a malheureusement aussitôt disparu. Mais je mets son lien quand même.
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Sam, le cadet, est, lui, plus « intellectuel » (eh ben oui, la photo qui suit est trompeuse ! rotflol). Il a aussi des aptitudes qui dépassent le cadre naturel des choses (non, pas de celles auxquelles vous pensez là tout de suite. Quoique...), ce qui entraîne certains conflits avec Dean. Mais leur relation est plus forte que tout. Sam est très sensible, gentil et cultivé. Les événements le font progressivement évoluer... et même radicalement parfois ! Il est autant en conflit avec sa propre nature que Dean, mais d’une manière très différente.
Quant à l’acteur qui l’incarne, Jared Padalecki (j’avais déjà parlé de lui dans mon article sur le cottage de Bella, comme quoi, tout est dans tout !), il a de quoi se défendre… et comme qui dirait une "certaine envergure" ^^

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Si vous avez la mâchoire bien accrochée, vous pouvez aussi regarder cette vidéo (début d'un épisode) qui montre Sam/Jared en pleine action matinale et... légèrement dévêtu (moi, j'dis ça... j'dis rien ^^).

_ L'excellent Bobby Singer/Jim Beaver est un peu le Giles (Buffy, remember ?) des frères Winchester, mais n'en demeure pas moins un redoutable chasseur lui-même :

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C' est un homme d’un certain âge qui remplace un peu le père que Dean et Sam ont perdu. Il est à la fois dur et tendre, particulièrement émouvant dans certaines scènes, mais aussi très caustique.

_ L'adorable Castiel/Misha Collins. Ah, Cass !... tout un poème. Décrit comme qui porte un imperméable à la Colombo et parle comme Rain Man, ce personnage n’est rien moins qu’un « ange du Seigneur » ! Son impassibilité à toute épreuve, qui masque sa sensibilité, est tout bonnement irrésistible et ses moments de doute touchants.

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Son côté double (est-on réellement parfait lorsque l’on est parfait ?)…

... est admirablement rendu par l’acteur, mais certainement développé pour aller contre l’engouement un peu trop important qu’a suscité le personnage.
Dommage… car Cass est vraiment délicieux. Et tellement drôle !

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_ L'excellentissime Crowley/Mark Sheppard (qui peut aussi être très sexy à ses heures ^^) est un personnage qu'on adore détester. Mais pourquoi est-il aussi méchant ?

N'empêche, c'est pas n'importe qui Crowley... il parodie Gertrude Stein, quoi !

C'est que Crowley est, quant à lui, un démon. Mais cela ne l'empêche pas d'être très intéressant, au contraire ! On le croit d’abord juste mesquin et fourbe, on le découvre agréable et généreux, puis à nouveau cruel et calculateur… Son expression ironique et son parler théâtral « old school », son goût pour le luxe, sa complexité, intriguent. Bien qu’il soit un « faux/vrai méchant », il réussit à se rendre attachant. Et même charismatique…

_ Balthazar/Sebastian Roché (un français !!! Bon, franco-écossais, mais c'est tout comme !) , est un ange dilettante et cynique. Très drôle, lui aussi. En fait, sa personnalité n'est pas tellement éloignée de celle de Crowley. Esthète fantaisiste et individualiste, il est pourtant là quand on a besoin de lui, quitte à empêcher le naufrage… du Titanic !

_ Enfin, comment ne pas conclure avec Mort, un des quatre Cavaliers de l’Apocalypse (oui, rien que ça !)…/Julian Richings ? La grande... la très grande classe !

Pas de personnage féminin (ce n'est pas ma faute !) vraiment intéressant cependant, dans cette série (si si, je suis très objective...), et toujours seulement de passage : Ruby, Lisa, Ellen, Jo...
En fait, la seule qui compte vraiment, c'est MAMAN (alias Mary -un prénom tellement symbolique !- Winchester).



III Les voitures/la musique :

On a beau être une fille, on ne peut qu’aimer la musique et les voitures très viriles que l’on croise dans Supernatural. Un vrai piège à filles, en réalité, que toute cette testostérone, ces rugissements, ces chromes, ces laques...
Jugez plutôt !

Dean et sa Chevrolet Impala de 1967 *love love*, qu'il appelle "baby" :

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Et souvenez-vous de la pub qui passait sur nos écrans dans les années 90 : Il a la (bonne) voiture... « il a une âme (!)... il aura la femme ». Et dire que ce n'était qu'une Audi... imaginez quand il s'agit d'une Chevrolet !!!

Quant à Death, qui en impose déjà "naturellement", il conduit une Cadillac, en plus ! Son arrivée est un très GRAND MOMENT : voir la vidéo.

Concernant les musiques qui constituent la BO de la série, le réalisateur a fait des choix de génie : que du lourd ! Et donc, on adore intégralement tout. Ce sont, pour la plupart, des tubes interplanétaires, en lien avec le goût du personnage de Dean pour le rock et le heavy metal *love again*. Elles donnent une pêche... d'enfer !
En voici une petite sélection :

Vous pouvez les retrouver toutes référencées sur ce site et aussi là.



IV La mythologie/les références culturelles :

Dans cet univers « surnaturel par essence », résolument manichéen, la lutte du Bien et du Mal a bien évidemment toute sa place. Avec l’évolution de l’histoire, les anges entrent en scène. On découvre alors un univers dont Dieu paraît absent (un peu comme le père de Sam et Dean). Il reste silencieux et inaccessible. Au point qu’on le dit « mort »... La place est-elle pour autant vacante ? Mystère ! A moins que… ? (à suivre)
Un des éléments agréablement surprenant dans la « mythologie » de Supernatural est justement la vision de l’au-delà qui y est développée. Par exemple, on découvre la possibilité qu’ont les âmes des morts de naviguer de paradis en paradis… car il n’en existe pas qu’un, chacune crée le sien. L’Enfer est également un lieu effroyable, tout de torture barbare, dans lequel règne la souffrance, morale et physique, le pervertissement des êtres, leur aliénation. Les pauvres frères Winchester en font aussi l’expérience.
Quoi qu’il en soit, le défi a été relevé car mythes païens et croyances monothéïstes s’entremêlent très naturellement, avec beaucoup de clins d’oeils et de jeux culturels, ce qui est vraiment appréciable et témoigne de recherches réelles et solides.
Car il faut reconnaître que les scénaristes sont bons. Excellents, même. Ils ont de formidables idées. Si la série comporte beaucoup de rebondissements invraisemblables, on remarque aussi des finesses, des connaissances, de l’inventivité, des évolutions plaisantes, drôles, inattendues… Un vrai divertissement de qualité, sans conteste. Que demander de plus ?...
Des jeux nerds/geeks, bien sûr !
La série met en scène de nombreuses critiques et références innombrables et constantes au monde de la littérature, du cinéma ou des séries télévisées, voire à la politique. Twilight n’y échappe bien évidemment pas (voir les vidéos plus bas), on découvre l’admiration de Dean pour Clint Eastwood, un épisode repose entièrement sur l’histoire du Titanic et du film qu’elle a engendré assorti de la chanson de Céline Dion !... on trouve des allusions à l’Histoire sans fin, Rain Man, Jurassic Park, Les Experts Miami, et tant d'autres ! *Joie : une mention toute spéciale pour le lien avec le grand H.P. Lovecraft*
Allant même plus loin, certains épisodes entremêlent fiction et réalité en faisant l’autocritique de la série elle-même ! Ce qui conduit à des réflexions très intéressantes à propos de la création littéraire et artistique, du monde du cinéma, des fans et de la mode des conventions, etc… C’est à ce moment-là, d’ailleurs, que l’on rencontre le personnage de Chuck, écrivain-prophète… beaucoup plus énigmatique qu’il n’y paraît. ^^



V L'humour :

_ Des situations cocasses :
La personnalité des différents personnages crée souvent des situations hilarantes. Nombre d'attitudes et de répliques (Crowley, Bobby, Dean...) sont vraiment bien trouvées et très drôles.
C'est le cas de l'ange Castiel, plus particulièrement, car il est, de par sa nature, complètement "décalé" face aux us et coutumes humains.

C'est plus drôle en énochien

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Quand il utilise un téléphone portable, Cass écoute la "voix" qui le renseigne sur son crédit, et reste planté là où il est toute la nuit en attendant que Dean le rappelle :

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L'ange tient exceptionnellement bien l'alcool, à son grand dam... car il a l'impression que l'ivresse lui permettrait de mieux comprendre les humains :

Je crois que je commence à sentir quelque chose

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Cass est assez maladroit dans son genre... mais toujours flegmatique :

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Mais lorsque Dean décide de "faire son éducation" (à sa manière, comprenez : il l'emmène dans un bordel !) on obtient ceci :

Le fameux regard "antre de la perdition"/"den of iniquity" look

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Du coup, le découvrir -dans un épisode uchronique censé montrer à Dean ce que sera le futur- dans la peau d'un gourou "Hippie Revival" ou "New Age" pratiquant l'orgie est à mourir de rire !

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_ Des bons mots :
On retiendra aussi quelques répliques-cultes. De Dean, par exemple :

« Screw Destiny ! »/Le Destin, on l'emmerde ! *Ma devise désormais... ; )))*
« Don’t piss off the nerd angels. »/Ne vous embrouillez pas avec les anges intellos.
« Angel or not, I will stab you in your face. »/Ange ou pas, je vais t'embrocher la gueule.
et…
« As long as I'm around, nothing bad is gonna happen to you. »/Aussi longtemps que je suis dans les parages, rien de mauvais ne t'arrivera. (ouiiiii, voilààà, ça c'est Deeaaan !)

_ Des délires :
On se délecte de l’autodérision constante que les scénaristes ont mis en place (et concernant les acteurs eux-mêmes : Sam est surnommé le « Géant Vert », on raille leur "bogossitude", leur coupe de cheveux, les voix graves et viriles qu’ils prennent -une mode au cinéma, apparemment, tout comme les voix cassées pour les filles, cf Elena-Katherine dans TDV…) Et l’on s’éloigne parfois aussi de l’attitude exemplaire : quand ils ont de sérieux problèmes, les personnages ont le même réflexe que Damon, ils se versent un petit verre de tord-boyaux… avant de poursuivre directement au goulot !
De plus, la série mentionne elle-même les fantasmes suscités par les personnages et que l’on peut trouver sur le net. Il s’agit de relations détournées (homosexuelles et/ou incestueuses !) qui donnent lieu à des montages très drôles.

C'est notamment le cas, encore, avec le personnage de Castiel. Car Cass est surtout "l'ange de Dean" (il l'a ramené de l'Enfer, rapplique dès que celui-ci le siffle apparaît dès que celui-ci l'invoque), ce qui a pu donner lieu à certaines réflexions plus ou moins innocentes :

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Il faut dire qu'à eux deux... mmhhh...

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Voici donc une vidéo, pleine d'humour et très bien faite, illustrant à merveille "l'impossible romance" Dean-Castiel :

Mais les occasions de rire de/avec cette série ne s'arrêtent pas là !

Dans un épisode (saison 6 épisode 5), on découvre une VRAIE référence parodique à Twilight : LIEN
pas d'intégration possible ici, désolée :-(
Il faut préciser que dans Supernatural, les choses sont très claire : les vampires sont donc vraiment méchants... et pas forcément toujours très beaux. "Mange ça, Twilight !"

Fanmade, encore : Edward Cullen vs les frères Winchester ! :

Dean passe même un savon à Bella :

et... surprise ! :

Les choses rentreraient-elles enfin dans l'ordre ? Les chasseurs de monstres capturent aussi les beaux vampires. On a beau adorer Damon, on ne peut que sourire face à cette vidéo :

Et pour finir... *Warning, hot hot ! ^^*
On découvre finalement la raison secrète de cette hargne : une liaison entre Damon et... Sam !!! (les youtubers ont une de ces imaginations !, lolilol) :

Seuls bémols (il en faut bien !), selon moi :

Le nombre de fois qu’ils répètent « I’m sorry »/Je suis désolé… dans chaque épisode, est absolument insupportable. C’est à se taper la tête contre les murs ! (Il faut assumer, les gars. As-su-mer, quoi !)
Et lorsqu’on est comme moi attachée au personnage de Dean, on ne peut que désapprouver son histoire avec Lisa (et Ben) : même si le gamin est chou et la fille très bien sous tous rapports, ça ne colle pas, rien à faire : ils n’offrent rien de ce qu’on peut souhaiter au héros (vous pouvez penser que ce sont uniquement la jalousie et la perfidie qui dictent mes propos, mais que nenni !). Cela m’a longtemps posé un problème qui me semblait impossible à résoudre, mais encore une fois, les scénaristes ont fait très fort. Leur façon de gérer cet écueil dans les derniers épisodes de la saison 6 s’est avérée absolument géniale, Dean n’en sort que plus grand !
Encore une fois, on peut aussi déplorer cette volonté de « salir » un peu, dans la dernière saison, le personnage de Cass, qui a sans doute pris beaucoup (trop ?) d’importance ces derniers temps. C’est vraiment dommage car les spectateurs s’étaient vraiment attachés à lui, raison pour laquelle les scénaristes cherchent maintenant à modifier un peu les choses à son sujet. Mais… à voir !



Pour aller plus loin :

La série existe aussi en comic depuis 2007 (Origins et Rising Son) et en manga depuis 2011 (Supernatural the animation) ! :

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Pour d'autres détails et explications, vous pouvez aussi lire un article remarquable et très complet (ICI) de Omegasam qui, entre autres choses, répertorie les types de créatures surnaturelles rencontrées dans la série.

Reste une saison…

La série ne devait en compter que 5, la voici à 8. Est-ce trop ? On regrette souvent que les séries s’essoufflent ou « perdent leur âme » à vouloir durer trop longtemps. Pourtant, Supernatural ne m’a pas déçue une seconde jusqu’à présent. Et si, par moments, j’ai cru que j’allais l’être, les choses ont toujours évolué d’une manière qui n’a fait que raviver mon enthousiasme. La série se serait achevée -comme elle l’aurait pu/dû- à la fin de la saison 5, que j’en aurais été particulièrement insatisfaite. Mais à présent… tout reste encore possible. Quelle source de cogitations pour un auteur de fictions ! ; )))
J’espère simplement que le personnage de Castiel aura encore sa place : une juste place (celle-là même qu’il lui faut retrouver car il s’est perdu lui-même finalement). Une bonne place. Celle qu’il mérite.

Même si… Supernatural sera toujours, et avant tout, la fabuleuse histoire des frères Winchester !

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